mardi 9 avril 2013

Lettre ouverte au président de la république sur l'urgence d'interdire la circoncision



Michel Hervé Bertaux-Navoiseau                    Monsieur le président de la république
89 rue d'Hauteville                                           Palais de l'Elysée
75010 Paris                                                      75008 Paris







Paris, le 8 avril 2013,

Monsieur,

Votre gouvernement a répondu le 2 janvier 2013 à ma lettre à vous-même du 31 mai 2012. Mais cette réponse est un vœu pieux qui repousse aux calendes ma demande de légiférer alors qu'il y a urgence à faire cesser les tortures et mutilations sexuelles.

Car la circoncision fait la fortune des marchands de canons ; nous en sommes déjà à douze génocides sur treize perpétrés en sa présence, les guerres dans les pays circonciseurs sont au moins trois fois plus nombreuses qu'ailleurs. Enfin, ceux de nos voisins de palier qui ont été mutilés par leurs propres parents perpètrent régulièrement, en toute innocence et le plus naturellement du monde, l'excision meurtrière conséquence directe de la circoncision.

Votre absence de réponse, le propos dilatoire de votre gouvernement, ne font pas face à la situation.

Les deux brefs articles ci-joints montrent d'une part que la circoncision met en péril l'humanité entière, d'autre part qu'elle est la plus insidieuse et monstrueusement efficace technique d'exploitation de l'homme par l'homme.

François Mitterrand a fait voter l'abolition de la peine de mort. Mais la psychanalyse enseigne que du point de vue de l'inconscient, c'est-à-dire de la logique de la folie, couper une tête ou couper un clitoris ou un prépuce est rigoureusement équivalent. Vous entreriez vraiment dans l'histoire si vous vouliez bien demander à l'assemblée de voter l'abolition de toutes mutilations sexuelles sans distinction de sexe et convoquer les représentants des deux religions concernées pour leur signifier qu'ils ont à intégrer cette abolition dans leurs doctrines respectives.

Comme en Allemagne, les sondages montreront qu'une telle loi recueille l'approbation de la majorité de la population. La discrimination mutilatrice des mineurs sans défense ne doit plus avoir droit de cité. L'Allemagne n'a pas osé donner l'exemple, la patrie des droits de l'homme doit le faire.

Je vous demande d'agréer l'expression de mes sentiments respectueux,




pièces jointes :

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