samedi 25 juillet 2015

Un court texte de Mathilde Forget, pour ceux qui aiment les frissons...



La route qui passa par la nuit éclaire les arbres un instant seulement et les couleurs à l'intérieur des paupières racontent en détail des histoires passagères. Ecumée d'images, elle dessine la mer sur les murs abandonnés d'un voyage et surligne des rencontres inventées. Sur la route de nuit, tant de choses se racontent.

Sur les routes de nuit, les hauts sommets se rencontrent, sur les routes de nuit, vois-tu les splendeurs qui s'annoncent ?

Les voiles qui passent par ici transpercent l'enveloppe des sommeils indécis. Et le ciel en témoin silencieux se prépare tout le jour à couvrir cet aveu. Sans nouvelle de demain, la nuit encombre les lignes de nos mains mais rassure les regards quand ils passent et la route de nuit dans un frisson m'enlace.

Sur les routes de nuit, les hauteurs des sommets se rencontrent, sur les routes de nuit, vois-tu les splendeurs qui s'annoncent ?

lundi 20 juillet 2015

Gretchen Wilson really rocks! :-)

Poem for the rights of the child in a reggae festival - Poème pour les droits de l'enfant

Text underneath (texte en dessous)

"Cela a été un très grand moment d'émotion !!! Merci pour ce poème qui m'a donné des frissons !!! <3" Virginie Mira-Ayglon, la photographe





    POEM FOR THE RIGHTS OF THE CHILD

I am the child, your king.

I am the ephemeral,

I am the eternal in you,

Who calls you back to order

When you depart from virtue,

And spoil yourself into accounts.

I am the one who is,

The one you laugh about,

The one you use and abuse,

Whom you keep from understanding

Listening only to yourself,

And whom you manipulate,

The one you lie to,

The one you slap and spank,

The one you knock and bruise,

The one you mark and mutilate,

Performing barbaric rites

Upon their most intimate parts,

Violating their most sacred right

Through making their body your object.


I am the child you make in your image

To be your victim.



Sigismond (Michel Hervé Bertaux-Navoiseau)



                   POÈME POUR LES DROITS DE L'ENFANT

                         

Je suis l'enfant, ton roi.

Je suis l'éphémère, je suis l'éternel en toi,

Celui qui te rappelle à l'ordre

Quand tu déroges à la vertu,

Quand tu t'abîmes dans les comptes.

Je suis celui qui est, celui dont tu t'amuses,

Celui dont tu uses et abuses,

Celui que tu gardes d'entendre

Car tu n'écoutes que toi-même,

Et que tu manipules, celui à qui tu mens,

Celui que tu claques, que tu fesses,

Celui que tu cognes et meurtris,

Celui que tu marques et mutiles,

Opérant des rites barbares

Sur ses parties les plus intimes,

Violant son droit le plus sacré

Imposant ta loi du plus fort

Pour faire de son corps ton objet.


Je suis l'enfant que tu fabriques à ton image

Pour être ta victime.

dimanche 12 juillet 2015

The Dø, summit of XXIst century music


The Dø at the Chantier des Francos, listened to on Radio France Inter from the bottom of my bed last night, was the greatest musical moment of my 68 years. If the Floyd dominated XXth century modern music, The Dø is the uncontested summit of the XXIst one. Thanks  for existing, little red riding hood great wicked wolf; you are beautiful, your plaintive voice wonderfully stirring and your music magnificent.

The hell of an ambiance in Le Zénith, Paris 27 March 2015
https://www.youtube.com/watch?v=xcjkE4xHDwk

The Dø, sommet de la musique du XXIème siècle


 
The Dø au Chantier des Francos, écouté sur France Inter du fond de mon lit hier soir, ça été le plus grand moment musical de mes 68 années. Si le Floyd a dominé la musique moderne du 20ème siècle, The Dø est le sommet incontesté de celle du 21ème. Merci à vous d'exister, petit chaperon rouge grande méchante louve... Vous êtes belle, votre voix plaintive merveilleusement émouvante et votre musique magnifique.

Ambianc d'enfer au Zénith, Paris, 27 mars 2015
https://www.youtube.com/watch?v=xcjkE4xHDwk