mardi 25 septembre 2012

Carly Bryant, un évènement de la rentrée musicale (stomping at Goutte de terre)




L'emménagement à Paris, début septembre, de la brillante auteure-compositeure-interprète de Brighton s'accompagne d'une heureuse évolution pour elle. En dépit du récent mal de gorge qui altérait légèrement sa fascinante voix lors de la sympathique soirée organisée par Raphaël Schaltegger à Goutte de terre, ce samedi 15 septembre, elle a montré une autorité et une sérénité que nous ne lui connaissions pas. Tout en conservant son dynamisme et sa puissance d'expression coutumière, elle nous a donné une image d'elle-même souriante, rassérénée et assurée, regardant avec plaisir le public plutôt que gardant les yeux fermés comme précédemment. Elle était tellement concentrée sur son chant et son instrument (le piano ou la guitare) qu'elle paraissait insensible aux bruyants efforts de Diogenes Bapttistella, son guitariste et excellent soliste, pour lui voler la vedette. Débarrassée des angoisses qui lui provoquaient trop souvent des tics nerveux (elle a dû rencontrer un bon psychologue), elle va pouvoir prendre son essor. Mais gare aux planchers de scènes ; si vous aviez vu Carly cogner du talon sur celui de Goutte de terre dans les passages un peu rythmés, on aurait dit qu'elle voulait le trouer ! Nous avons annoncé, il y a un an, la naissance d'une star (http://sigismond.multiply.com/journal/item/362/362) ; la voici en mesure de percer. Bravo Carly, the city should give you its key!

Bienvenue à notre nouvelle concitoyenne !


Prochains concerts : mercredi 26 septembre avec Nadeah à La boule noire à 20h, samedi 29 septembre à 20h à la Casa Poblano, 15 rue Lavoisier, Montreuil, et, en janvier, en Australie et Nouvelle-Zélande (probablement avec Nadeah).

vendredi 21 septembre 2012

Cologne-Paris, la condamnation des sacrifices animaux (circoncision, corridas)




Vive le Conseil constitutionnel qui vient de condamner la corrida !

Il semble faire écho à la décision du tribunal de grande instance de Cologne qui a criminalisé la circoncision.

Hourrah, hourrah !


J'insère dans  ma note les commentaires que j'ai été forcé de faire par la suite :


Désolé ! J'ai compris de travers France-Info ce matin. J'en pleure !

Magistrats politiciens, démission !

"Le critère de «tradition locale ininterrompue», inscrit dans le code pénal pour les exceptions à ces sanctions, est «précis, objectif et rationnel», a-t-on commenté au Conseil constitutionnel, en relevant que ces exceptions s'appliquent aux régions de traditions taurine, mais aussi, par exemple, aux combats de coq aux Antilles."

Et idem pour les combat de chiens dans le Nord !

http://www.lematin.ch/monde/europe/corrida-declaree-conforme-constitution/story/22698704



dimanche 16 septembre 2012

UN RITUEL MORTEL DEFENDU EN JUSTICE A NEW-YORK


Il faut bien voir que la succion d'un gland fraîchement circoncis est une torture atroce vu l'arrachement à vif qui vient de se produire.

Si par dessus le marché, l'enfant attrape l'herpès du mohel, se qui se produit régulièrement et est mortel pour les bébés, c'est vraiment la totale ! ! !


If you want to understand just how religious authoritarianism harms children, look no further than the actions of a powerful group of rabbis in New York known as Agudath Israel. AI is a Jewish communal organization that represents the most conservative Jewish believers, the haredi or ultra-Orthodox Jews.
These rabbis are seeking to sue the City of New York after the health department announced it would adopt a measure that requires parents to sign a written consent form warning them of the dangers of a circumcision ritual called metzitzah b’peh. (The policy was just passed.) If you have not heard of metzitzah b’peh, brace yourself: It involves the sucking of the bleeding penis by the circumcising rabbi or mohel.
The practice of metzitzah b’peh is thousands of years old. Originally, it was believed to clean the wound. Fast forward to today and not only do we find that this segment of the Jewish population is allowing rabbis to do what would normally be considered to be sexual abuse, the ritual has led to babies dying or suffering brain damage after contracting the herpes simplex I virus.

Neonatal herpes infections of all kinds are nearly always fatal in infants. An investigation by the New York City Board of Health found that, in the last decade, an average of one baby per year who underwent metzitzah b’peh contracted the virus. Two of the infants died, and two suffered brain damage.
“This is a ritual. . . that’s come down through the ages, and now it has met modern science,” the chair of preventive medicine at Vanderbilt University told ABC News. . “It’s certainly not something any of us recommend in the modern infection-control era,” he said.
Not surprisingly, AI proclaimed that, in passing the parental consent policy, New York health officials are impeding on religious freedom, indicating that the religious leaders know more about infectious diseases than doctors. In a statement signed by 200 haredi rabbis, the group accused the health department of “spreading lies” and that participating in the “evil plans” of the department is forbidden by the Torah.
Most people would be shocked that religious leaders would support such a disgusting—and potentially deadly—practice. In a letter he wrote to Mayor Michael Bloomberg, Johns Hopkins Bayview Medical Center infectious disease specialist Dr. Jonathan Zenilman wrote that the AI is “doing a terrible disservice to the Jewish Community and the public at large.”
But as I have repeatedly pointed out, such disregard for children’s rights is part and parcel of religious authoritarian cultures like the haredi. Members of this segment of the Jewish population consider their belief system to be the one, true faith, and they are convinced that all other believers, including other Jews, are spiritually inferior. In addition, the haredi manifest the three perfect-stormcharacteristics of a religious authoritarian culture: They have a strict, social hierarchy; they are unusually fearful; and they are socially separatist.
As I continue to reiterate, the way religious authoritarianism harms children is through the parents—or, rather, through parental impotence. In religious authoritarian cultures, parents lack autonomy in how to raise their children. Instead, they rely on—or are forced to adopt—child-rearing practices that fail to attend to children’s physical and emotional needs. In fact, the New York health department has received numerous complaints from parents whose mohels went so far as to perform metzitzhah b’peh on their babies without their consent.
It stands to reason that the powerful rabbis of Agudath Israel don’t want parents to be informed about the dangers of metzitzah b’peh, even though it puts children at risk for death or being left permanently disabled. Instead, these men prefer to leave mothers and fathers in the dark, where they will remain powerless to make critical decisions in their children’s lives.

Circoncision, de l'espoir à l'Est !

http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/quinze-minutes/4256795-circoncision-le-mystere-du-prepuce-15-09-2012.html


Circoncision: le mystère du prépuce

Samedi, 15 septembre 2012 à 12:46

Le débat sur la circoncision en Allemagne a rebondi cette semaine avec le soutien déclaré du ministre des Affaires étrangères invité à une ordination de rabbins à Cologne. Dans la même ville, un tribunal a jugé par contre cette pratique hors la loi lorsqu’elle se fonde sur des motifs religieux ou culturels. En Suisse aussi, les esprits sont à vif. Un reportage de Simon Corthay, réalisé par Sylvain Michel.
Aujourd’hui, le CHUV à Lausanne enlève 600 prépuces par an, des circoncisions d’enfants qui se fondent souvent sur une demande des parents. Ces circoncisions non médicales sont facturées 600 francs et ne sont pas remboursées par les caisses-maladie. Chirurgien en pédiatrie, Pascal Ramseyer explique que ses confrères et lui répondent à cette demande pour éviter des circoncisions "sauvages", comme celles qu’il lui arrive de devoir "réparer".
Wahid a vécu ce traumatisme : à l’âge de quatre ans, il a été circoncis sans anesthésie dans le village de son père, en Algérie. Trente ans plus tard, après des années d’enfouissement, l’épreuve est remontée à la surface. Pour s’en sortir, Wahid a besoin de soutien psychologique; il travaille aussi à la réalisation d’un film sur la circoncision.
Des motifs hygiénistes
Malgré le poids de la tradition, certains parents renoncent à la Brit Milah, comme ce couple composé d’une maman juive et d’un papa chrétien dont le fils de quatre ans, juif par sa mère, n’est pas circoncis. "Attention, réplique un mohel, préposé à la circoncision dans la communauté israélite: cette maman met son fils en danger !" Ce chirurgien, lorsqu’il devient mohel, explique aussi que l’ablation du prépuce permet à l’enfant devenu homme de "canaliser sa perversion" sexuelle.
Ces principes de moralité se retrouvent aussi dans l’islam, note ce spécialiste du droit arabe et musulman. Sami Aldeeb s’intéresse depuis des années à la circoncision, une pratique qu’il a aussi retrouvée chez les chrétiens de l’ère victorienne et du puritanisme américain. Dans ce cas, les motifs hygiénistes cachent à l’origine la volonté de réprimer la masturbation.
Pour Sami Aldeeb, les religieux ont au cours des siècles justifié la circoncision en invoquant tout et son contraire. Ainsi, quelques siècles avant les Victoriens, Thomas d’Aquin considérait l’ablation du prépuce comme un péché mortel. Le regard critique est aussi celui du juriste: "Le droit à l’intégrité physique est garanti par la Constitution suisse et un juge helvétique, s’il en avait le courage, pourrait aussi voir la circoncision comme une mutilation, une atteinte aux droits de l’enfant".
Pour Wahid, la mutilation est surtout psychologique. Le jour où il aura un fils, l’homme de 30 ans explique qu’il ne veut pas, même en Suisse, lui imposer ce que son propre père lui a infligé, lorsqu’il avait quatre ans en Algérie. Wahid: "En même temps, je crois que si un père ne fait pas circoncire ses fils, il ne pourra pas leur transférer sa propre culpabilité".
Simon Corthay

mardi 11 septembre 2012

Pr. Sami Aldeeb's book: "Male & female cirumcision" for free

Our friend Sami is the highest international academic in the international movement against sexual mutilation (both sexes of course).

He has just decided to give the English translation of his book:

"MALE AND FEMALE CIRCUMCISION: Religious, medical, social and legal debate" for free.

Download it from my page:

samedi 1 septembre 2012

La couverture que vous ne verrez jamais !





Réponse à Caroline Eliacheff


Michel Hervé Navoiseau-Bertaux                                                      Madame Caroline Eliacheff
89 rue d'Hauteville                                                                           2 rue de Fürstenberg
75010 Paris                                                                                     750006 Paris

h.navoiseau@gmail.com




Paris, le 1er septembre 2012,

Madame,

"How many foreskins will it take till they know
That too many children have screamed?"

Votre canular du Huffington Post caricature les arguments des religieux qui prétendent faire la leçon aux magistrats du tribunal de grande instance de Cologne. Ces derniers, pour condamner la barbarie de la mutilation sexuelle masculine, se sont fondés sur les droits fondamentaux des enfants reconnus par toutes déclarations et conventions internationales. Mais, pas davantage qu'eux – officiellement au moins – vous ne vous êtes rendue compte que la circoncision viole l'article 5 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies, le principe 10 de la Déclaration universelle des droits de l'enfant de cette même organisation, et les articles 222-9 et 222-10 du code pénal (comme précédemment affirmé par un jugement du tribunal correctionnel de Turku [Finlande]) :

"Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants."

"L'enfant doit être protégé contre les pratiques qui peuvent pousser à la discrimination raciale, à la discrimination religieuse ou à toute autre forme de discrimination."

"Les violences ayant entraîné mutilation ou infirmité permanente sont punies de quinze ans de réclusion criminelle lorsqu'elles commises avec préméditation… "

Pas davantage qu'eux donc, vous n'avez mentionné le fait que les mutilations sexuelles sont à la fois une torture et un racisme artificiel masqué derrière culture, tradition, religion et folklore. Car les mutilateurs discriminent leurs enfants, leurs communautés et le reste de l'humanité par un racisme pire que le racisme ordinaire ; c'est du néo-Gobineau (il s'agit de conférer à la communauté une prétendue supériorité morale et même physique) dont le quasi-clonage est mis en œuvre par Mengele. Car les mythes/rumeurs de l'excision masculine sont une odieuse manipulation visant à faire croire aux jeunes femmes que les "non-circoncis" sont débauchés, sans hygiène, mauvais amants et, dans les cultures qui pratiquent la mutilation après l'âge de la parole, lâches ("Un non-circoncis n'est pas un homme." - proverbe africain). Tout cela dans le but d'assurer la possession des femmes par l'endogamie et, comme reconnu, voire dénoncé dans un canular historique par le philosophe libre-penseur juif Maïmonide, la cohésion et la perpétuation de la communauté. La chose est particulièrement claire pour la mutilation féminine. Au lieu de dénoncer les parents aux autorités, des médecins charlatans la pratiquent à la demande des racistes qui, dans nos pays, affirment : "Si on ne le fait pas, elles ne trouveront pas de mari." ; dans l'ethnie peut-être !

Concernant la torture, votre transcription du canularesque passage contre la circoncision d'un disciple français de Freud omet les termes : "cette délicate attention". Or Jacques Lacan visait justement par là votre première omission. Ces termes montrent en effet que, dans le but de stigmatiser l'extravagante prétention de la barbarie primitive d'en rajouter sur la différence des sexes en supprimant l'organe spécifique d'une sexualité que Freud qualifie bien à la légère d'infantile, il ne faisait pas seulement semblant d'attaquer la notion de bisexualité chère à Freud. Pour ne rien dire du traumatisme psychique, il se montrait aussi sensible à la douleur des enfants. Il est caractéristique que, quelques lignes plus loin il énonce la loi de la perversion : "Le désir, c'est la loi.", au lieu de la loi d'amour.

Car on ne fait pas de canulars sur la pédocriminalité. Tout au long de son œuvre, le père de la psychanalyse a dénoncé la mutilation sexuelle qui conduit parfois les plus barbares à pratiquer celle de votre propre sexe. A sa suite, Alice Miller a dénoncé ces excisions comme "les plus grands crimes contre l'humanité". Qu'au 12ème siècle le rabbin Maïmonide n'ait pas trouvé d'autre moyen que le canular pour condamner l'excision du prépuce est compréhensible. Les disciples de Freud n'ont pas ce droit.

Enfin, la docteure en médecine peut ignorer le code pénal mais pas l'article 41 du code de déontologie médicale qui le reprend pour affirmer :

"Aucune intervention mutilante ne peut être pratiquée sans motif médical très sérieux…."

Les juges allemands paraissent l'avoir oublié lorsqu'ils ont concédé aux religieux qu'on pourrait opter pour la mutilation masculine à l'âge adulte.

Il est inadmissible qu'une docteure en médecine mette en doute le caractère irréparable de la mutilation de la lèvre du gland que le docteur Foldès lui-même est impuissant à restaurer. Tout se passe comme si vous croyiez dur comme fer que l'organe spécifique de l'autosexualité féminine n'aurait pas, dans l'autre sexe, son symétrique inverse, fonctionnel et anatomique. Mais pas davantage qu'un circoncis ignorant de ce qu'il a perdu, une porteuse de clitoris n'a le droit de colporter la baliverne selon laquelle le prépuce serait "un bout de peau inutile" (c'est un célibataire qui signe cette lettre).

Les sacrifices humains doivent être abolis au plus vite. C'est pourquoi je vous prie de signer et de faire signer la lettre pour la protection des enfants déposée auprès du gouvernement et du parlement allemands par six cent médecins et juristes allemands, dont plusieurs juifs.

Je vous demande d'agréer l'expression de mes sentiments distingués,




P.S. : "Le Professeur Matthias Franz invite tous les médecins, juristes, psychologues, universitaires et associations à signer la lettre. C'est possible par courriel adressé à : Leth@med.uni-duesseldorf.de."


copie : Mme la ministre de la justice, M le défenseur des droits, M le grand rabbin de France, M le recteur de la mosquée de Paris, Mrs les présidents de la LICRA, de la LDH, du MRAP et de SOS Racisme, Mme Edwige Antier, M André Comte-Sponville, M Régis Debray, M Jacques Duprey, M Michel Erlich, M Luc Ferry, M Alain Finkielkraut, Mme Geneviève Garrigos, Mme Isabelle Gillette-Faye, M André Glucksman, M André Green, Mme Claude Halmos, M Michel Houellebecq, M Bernard-Henry Lévy, M Aldo Naouri, M Michel Onfray, M Jacques Rancière, Mme Elisabeth Roudinesco, M Michel Serres, M Claude Sureau, M Pierre-André Taguieff, Mme Simone Veil, Me Linda Weil-Curiel, M Elie Wiesel.