jeudi 2 octobre 2014

Le sexisme, une dramatique conséquence psychologique de la circoncision

Parmi les ravages psychologiques de la circoncision, l'un des tout premiers est le sexisme : domination des femmes, viol, mariage forcé, crimes d'honneur, lapidation, etc.
En Palestine occupée, les juifs Haredim (20% de la population de Jérusalem) refusent tout contact avec les femmes, les obligent à se mettre à l'arrière dans les autobus, installent des passages piétons non mixtes et les forcent à faire la queue séparément dans les magasins, le tout sous peine de harcèlement verbal et même d'agressions (http://www.slate.fr/story/46561/israel-haredim-catastrophe-economique - Une émission d'ARTE sur la question :https://www.youtube.com/watch?v=anLt4bxmGh8).



Un événement récent, particulièrement scandaleux, fut l'occupation du couloir central d'un avion pendant 11 heures, bloquant l'accès aux toilettes au prétexte qu'ils refusaient d'être assis à côté d'une femme. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140926.OBS0460/des-juifs-ultra-orthodoxes-restent-debout-dans-l-avion-11-heures-de-retard.html



Du point de vue psychologique, tout cela est parfaitement naturel et s'explique par le fait que l'angoisse de castration (la circoncision est une menace de castration) génère ou peut générer la folie (psychose), ici collective. Leur comportement est rigoureusement "normal" ; trahis par leur propre mère à l'âge de 8 jours, ils ne peuvent pas supporter la présence d'une femme à leur côté, quoi de plus naturel ? !
Sources clinico-théoriques
« Les résultats de la menace de castration sont multiples et incalculables; ils affectent toutes les relations d’un garçon avec ses pères et mères et par la suite avec les hommes et les femmes en général. » Freud S. Abrégé de psychanalyse. 1938. Paris : PUF ; 1978. p. 60-62.
avec la note de bas de page suivante qui affirme discrètement que la circoncision est aussi une menace de castration :
« (1) …La coutume primitive de la circoncision, un autre substitut de la castration, ne peut être comprise que comme l’expression d’une soumission à la volonté paternelle… »
et aussi :
« … l’angoisse de castration est un des moteurs les plus fréquents et les plus forts du refoulement et par là même, de la formation des névroses. Des analyses de cas où ce ne fut pas la castration mais bien la circoncision qui fut pratiquée chez des garçons comme thérapie ou comme punition de l’onanisme (ce qui ne fut pas rare dans la société anglo-américaine) ont donné la dernière certitude à notre conviction. » Nouvelles conférences d’introduction à la psychanalyse. 1933. Paris : PUF ; 1995. O.C., XIX, p. 170.