samedi 25 juillet 2015

Un court texte de Mathilde Forget, pour ceux qui aiment les frissons...



La route qui passa par la nuit éclaire les arbres un instant seulement et les couleurs à l'intérieur des paupières racontent en détail des histoires passagères. Ecumée d'images, elle dessine la mer sur les murs abandonnés d'un voyage et surligne des rencontres inventées. Sur la route de nuit, tant de choses se racontent.

Sur les routes de nuit, les hauts sommets se rencontrent, sur les routes de nuit, vois-tu les splendeurs qui s'annoncent ?

Les voiles qui passent par ici transpercent l'enveloppe des sommeils indécis. Et le ciel en témoin silencieux se prépare tout le jour à couvrir cet aveu. Sans nouvelle de demain, la nuit encombre les lignes de nos mains mais rassure les regards quand ils passent et la route de nuit dans un frisson m'enlace.

Sur les routes de nuit, les hauteurs des sommets se rencontrent, sur les routes de nuit, vois-tu les splendeurs qui s'annoncent ?

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