Comme ceux de La boule noire au concert de Nadeah le 26 septembre, des ingénieurs du son complètement accros aux décibels non seulement imposent au public un niveau sonore infernal, mais encore forcent systématiquement le volume sonore des instruments d'accompagnement - basse et batterie - au détriment des chanteurs qui, à l'abri derrière leurs "retours", ne se rendent compte de rien. Le résultat est un vacarme infernal, j'ai plusieurs fois eu envie de partir.
Un grand merci à Barbara pour la gentille berceuse donnée a capella du balcon en guise d'au revoir ; ce fut une consolation car on entendait très bien sans sono du tout : http://www.youtube.com/watch?v=p8088iZLj6M&feature=plcp
Au même endroit, le 25 octobre, on a heureusement pu entendre correctement Trixie Whitley, une véritable génie du jazz, mais un peu plus tard, pour Carmen Maria Vega, nous étions plusieurs les doigts enfoncés dans les oreilles.
La chose n'est donc pas générale. Katie Melua a été très bien secondée au Palais des congrès le 22 octobre et, le 27 à Magne le hongre, Barbara Carlotti était délicieusement audible. On a pu profiter de textes frais et gentiment primesautiers, pleins d'humour.
Mais ce ne fut pas le cas pour Monogrenade, le sympathique groupe canadien qui l'a précédée, pour qui il fallait se boucher fortement les oreilles pour ne pas devenir sourd ! Je leur en ai parlé à la sortie et espère les avoir convaincus ; l'un d'eux a eu ce plaisant trait d'esprit : "Eh bien, on ira le lui (l'ingénieur du son) crier dans les oreilles."
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