Les secrets de l'Exode présentés par Jean-Marie Tasset
(English version: " http://mutil-abolition-droit-au-corps.blogspot.fr/2017/03/secrets-of-exodus-book-by-messod-and.html)
Vous trouverez ci-dessous copie de l'article de
Jean-Marie Tasset sur "Les secrets de l'Exode",
des égyptologues Messod et Roger Sabbah. Il parut en première page du
Figaro le 20 septembre 2000. Leur grande découverte est que les Juifs n'ont jamais
été mis en esclavage en Egypte où il n'y a aucune trace d'une population
d'esclaves étrangers. Par contre, la Bible raconte le bannissement d'une petite
secte monothéiste égyptienne vivant à Akhetaton, qui est devenue les Juifs.
Akhenaton et Abraham
seraient le même homme
Jean-Marie Tasset
Deux chercheurs juifs, Messod et Roger Sabbah,
affirment avoir découvert, après plus de vingt ans d'études scrupuleuses et
rigoureuses, le sens caché de la Bible. L'ancien testament aurait-il enfin
livré ses secrets ? Le peuple hébreu, celui de l'Exode, celui dont on n'a
jusqu'à présent trouvé aucune trace dans l'Egypte ancienne, ne serait - selon
les deux chercheurs - autre que la population égyptienne d'AkhetAton
(l'actuelle Tell el-Amarna), la capitale d'Akhenaton, le premier pharaon
monothéiste.
Exilés en Canaan vers 1344 av. J.-C. par le futur
pharaon Aï, qui régna peu après Toutankhamon, les prêtres et les notables
monothéistes fondèrent, quarante années après la campagne militaire de Toutankhamon,
le royaume de Yahouda (la Judée).
La découverte extraordinaire de ces deux
chercheurs, si elle s'avère, révèle non seulement la véritable origine du
monothéisme, mais encore elle retrouve l'origine de l'alphabet hébraïque dans
l'écriture hiéroglyphique. Messod et Roger Sabbah vont encore plus loin dans
leur implacable démonstration : ils montrent que la Genèse reproduit la cosmologie
égyptienne. Les personnages historiques de l'Ancien Testament : Abraham, Moïse,
Aaron, Joseph, Sarah, Laban, dissimulent des noms et des titres royaux
égyptiens bien précis. Selon ces deux chercheurs, Abraham serait Akhenaton et
Moïse le pharaon Ramsès Ier. Quant à Sarah, elle serait Néfertiti.
Le monde judéo-chrétien va être bouleversé. Le
milieu scientifique, celui des archéologues et des historiens, sera stupéfait.
L'analyse et l'examen des textes de la Bible
hébraïque (Ancien testament) et Araméenne, ainsi que des hiéroglyphes
égyptiens, par Messod et Roger Sabbah, vont si loin qu'ils remettent en
question l'histoire par laquelle l'humanité s'est créé une mémoire collective
fonctionnant sans interruption jusqu'au premier siècle de notre ère. Cette
révélation était pressentie par Jean-François Champollion, père de
l'égyptologie moderne. Il écrivait : "La connaissance réelle de l'ancienne
Egypte importe également aux études bibliques et la critique sacrée doit en
retirer de nombreux éclaircissements." Sigmund Freud, de son côté, hanté
et fasciné par Moïse, proposait l'hypothèse suivante à la suite des fouilles
effectuées à Tell el-Amarna, site actuel de l'ancienne capitale d'Akhenaton :
"Nous aimerions à présent risquer cette conclusion : si Moïse fut un
égyptien, s'il transmit sa propre religion aux juifs, ce fut celle d'Akhenaton,
la religion d'Aton." Il ajoutait : "Si j'étais millionnaire, je
financerais la poursuite des fouilles... ".
Messod et Roger Sabbah se sont plongés dans la
relecture de la Bible à partir de l'exégèse de Rachi (1040 - 1105),
grand-maître de la tradition écrite et orale qui vécut à Troyes où il écrivit
le commentaire de l'Ancien Testament, en étudiant le Pentateuque hébraïque et
la Bible araméenne. Jamais la Bible n'a été étudiée comme une composante de
l'égyptologie. Bien qu'une grande partie du récit biblique se passe en ancienne
Egypte, on ne trouve aucune trace d'Abraham, de Joseph, de Moïse. Pour les
archéologues, ils n'existent pas. On n'a découvert aucune preuve de leur
présence tels qu'ils sont décrits dans la Genèse et dans l'Exode.
Les historiens assimilent plus ou moins les Hébreux
aux Apiroux ou Abirous, ou encore aux Shasous, en tout cas à ces peuples de
semi-nomades bédouins qui vivaient en marge de la société égyptienne. Mais,
d'après Messod et Roger Sabbah, c'est peut-être le terme "hébreux"
qui leur aurait été attribué par les scribes de l'époque babylonienne (VI°
siècle av. J.-C.) qui aurait mis les exégètes dans la confusion.
Alors de troublantes questions se posent, si l'on
s'en tient au récit biblique : comment se fait-il que l'on n'a pas découvert
dans les textes hiéroglyphiques égyptiens des récits ou des témoignages de la
présence d'une population ayant vécu quatre cent trente ans en Egypte, dont
deux cent dix en esclavage, sous plusieurs pharaons ? Est-il possible de
s'installer en terre de Canaan sans aucune réaction de l'autorité pharaonique,
sachant que, tout au long de son histoire, l'Egypte administrait cette province
? Comment ce peuple, imprégné dans la plus grande partie de ses traditions par
la sagesse de l'Egypte, a-t-il pu disparaître aussi mystérieusement ? Pourquoi
n'a-t-on rien retrouvé de la présence des Hébreux en Egypte, dans les sables,
dans les tombes, dans les temples et sur les stèles ?
Ces énigmes ont été résolues par Messod et Roger
Sabbah, qui nous livrent leurs recherches dans un ouvrage à paraître très
prochainement, Les secrets de l'Exode (1).
En examinant attentivement les peintures murales
qui ornent les tombes de la Vallée des rois, les auteurs ont découvert des
hiéroglyphes derrière les symboles de la langue hébraïque.
Alors qu'il n'existe aucune trace scientifique et
archéologique de la sortie des Hébreux d'Egypte telle qu'elle est décrite dans
la Bible, on s'aperçoit que cet événement correspond bien à l'expulsion des
habitants monothéistes de la ville d'Akhenaton. Peu après la disparition du
pharaon adorateur d'un seul dieu, Akhenaton, vers 1344 av. J.-C., sa capitale,
Akhet-Aton, l'actuelle Tell el-Amarna, est vidée de tous ses citadins, sur
ordre du futur pharaon Aï, qui régnera peu après Toutankhamon. C'est la fin du
régime monothéiste en Agite. Ce n'est pas pour autant la fin du dieu unique.
Les Egyptiens d'Akhet-Aton expulsés en Canaan, province située à dix jours de
marche de la vallée du Nil, ne s'appelaient pas les Hébreux, mais les Yahouds
(adorateurs de pharaon), qui fondèrent plus tard le royaume de Yahouda (la
Judée). Ces faits sont confirmés, car Messod et Roger Sabbah ont bien retrouvé
les lettres de l'alphabet hébraïque sous forme de hiéroglyphes. A partir de
cette comparaison, ils ont décrypté la Genèse, qui reproduit trait pour trait
la cosmogonie égyptienne.
Si l'on s'en tient à cette manière de déchiffrer la
Bible, les noms d'Abraham, de Sarah, d'Isaac, de Rébecca, de Jacob, d'Israël,
de Laban..., dissimulent des noms et des titres royaux égyptiens bien précis.
Ainsi, Joseph est l'image parfaite du pharaon Aï tel que le décrivent les égyptologues.
Si l'on regarde attentivement l'épisode de la
sortie d'Egypte à partir de ces données, elle se déroule en plusieurs phases :
- Exode d'Akhet-Aton, ordonné par Aï, avec le
fameux passage de la mer des Roseaux qui est en fait une image traditionnelle
de la mythologie égyptienne, représentant l'océan primordial séparé en deux par
pharaon.
- Les quarante années dans le désert s'intercalent
exactement entre les deux campagnes militaires de Toutankhamon et de Séthy 1er.
- Après ces quarante ans, l'expédition militaire de
Josué devient celle du pharaon Séthy Ier, confirmée par les égyptologues.
Dorénavant, grâce à Messod et Roger Sabbah, la
Bible permet d'identifier Aaron au pharaon Horemheb.
De la même manière, Moïse est en réalité le général
égyptien Mosé (Ra-Messou), qui deviendra Ramsès Ier. Les auteurs des Secrets de
l'Exode prouvent ainsi que Josué, "serviteur de Moïse", est en fait
son fils premier-né.
Alors, quel était le véritable nom biblique
d'Akhenaton ? L'énigme est enfin résolue. Le pharaon monothéiste n'est personne
d'autre qu'Abraham, qui vécut vers 1358 av. J.-C. Jusqu'à présent, on situait,
sans preuve, l'existence d'Abraham vers 1900 av. J.-C.
Le récit biblique respecte non seulement l'ordre
chronologique des faits qui ont marqué l'existence du pharaon, mais encore
traduit sa vie et son action en parfait accord avec l'égyptologie : Dieu parle
à Abraham = Dieu parle à Akhenaton ; le sacrifice d'Abraham = le sacrifice
d'Akhenaton ; la rupture d'Abraham avec le polythéisme paternel = la rupture
d'Akhenaton avec le polythéisme paternel ; la beauté de Sarah, de Rébecca, de
Rachel = la beauté de Néfertiti ; Abraham brise les idoles de son père =
Akhenaton brise les idoles de son père ; la séparation religieuse et politique
entre Jacob et Laban = la séparation religieuse et politique entre Akhenaton et
son père, Aménophis III ; les intrigues entre les épouses d'Abraham = les
intrigues entre les épouses d'Akhenaton ; Sarah et Agar = Néfertiti et Kyia.
Les travaux de Messod et Roger Sabbah montrent que
grâce à la Bible, la quintessence de la sagesse égyptienne est parvenue jusqu'à
nous, portée par la tradition orale de ces égyptiens qui se firent appeler les
Hébreux.
(1) "Les secrets de l'Exode" Messod et
Roger Sabbah (Paris : Jean-Cyrille Godefroy ; 2000)
PETIT LIVRE ÉTROITEMENT LIÉ
CORRESPONDANCES ET DATES
avec hypothèse de Sigismond sur Caïn et Abel
PHARAONS NOMS
ANNEES BIBLIQUES
Aménophis III Laban
1384-1346
Aménophis IV Abraham-Adam
1358-1340
Semenkharé Abel
1342-1340
Toutankhamon Caïn
1342-1340
Aï
Joseph
1331-1326
Horemheb
Aaron
1326-1299
Ramsès
1er Moïse
1299-1297
Sethy
1er Josué
1297-1283
Ramsès II
1283-1212
CORRESPONDANCES DES ALPHABETS
(forme identique des lettres)
Lettre hébraïque
Hiéroglyphe
beth
"dans"
daleth
dieu
zaïn
sceptre de Ptah
thet
Ibis sacré "Thot"
lamed
cobra royal
(bandeau de pharaon)
CORRESPONDANCE DES TEXTES
BIBLE
Josué accompagne les enfants d'Israël dans le
désert, selon les ordres de Moïse.
HIEROGLYPHES
Séthy Ier : "J'ai accompagné pour lui (Ramsès
Ier) les dissidents dans les contrées désertiques."
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