Terrorisme
et circoncision ; circoncis d'abord, fanatisés ensuite !
(psychanalyse
du terrorisme - la circoncision fait des hommes des armes de guerre)
I – Les enfants terrorisés
"Une compulsion
thanatophile prévaut dans les coutumes culturelles anti-éthiques, telles que
les mutilations sexuelles des enfants et adolescents." Moisés Tractenberg (conférence au 11ème
symposium de NOCIRC, 2010)
"Tout acte de
pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne
d'autrui par violence,… est un viol." Art 222-23 du code pénal
"Ce n’est pas
parce qu’on ne se souvient pas qu’on n’est pas complètement envahi par une
mémoire traumatique." Muriel Salmona
Pour l'enfant traité
comme pur objet, la circoncision est une expérience de violence, douleur,
terreur, abandon et impuissance, au plus haut degré[1], [2].
"Les violences
sexuelles sont, avec la torture, celles qui provoquent le plus de troubles
psychotraumatiques." Muriel Salmona
"Les enfants
blessés dans leur intégrité ne cessent pas d'aimer leurs parents, ils cessent
de s'aimer eux-mêmes." Jesper Juul
"Le terreau le
plus important de toutes les violences futures est la violence faite aux enfants."
Muriel Salmona
Les
mutilations sexuelles (excision et circoncision) sont la pire forme de la pédagogie
noire qui met l'enfant sous terreur (cf. Alice Miller). Si la plupart des
sociétés condamnent, à divers degrés, la sexualité juvénile (autosexualité et
sexualité prémaritale), seules quelques-unes, pour l'interdire, vont jusqu'à la
mutilation sexuelle qui, du point de vue des enfants, est un attentat
terroriste de masse, avec torture qui plus est.
Les
mutilations sexuelles sont nées dans les classes dominantes (assez riches pour
pratiquer la polygamie) de civilisations primitives. Il s'agissait d'éviter
l'inceste par la mise en place d'une terreur inconsciente : l'angoisse de
castration (d'exclusion et de mort). Sous le toit familial, en effet, les
grands fils côtoyaient les jeunes épouses de leur père, mêlées aux filles des
plus vieilles. Tout-puissants, les pères imposèrent facilement la circoncision
de leurs fils, cruelle mise en garde (menace de castration totale en cas de
transgression). Dans plusieurs sociétés, les vieilles épouses obtinrent
l'excision des filles, révoltante destruction. L'argument commercial : une
fille déflorée est impossible à marier, étouffa toutes velléités de résistance.
Une innommable alliance d'adultes jaloux s'est établie entre les mères et les
pères, réduisant les enfants à un quasi esclavage. Les sociétés les plus
vertueuses échappèrent à ce contagieux fléau. Dans d'autres, incapables de
faire régner l'ordre, les parents eurent recours à cet équilibre de la terreur.
Par la suite, sorciers et religieux inventèrent des mythes
"fondateurs" pour donner une base culturelle et morale à la chose.
Cette folle prétention éthique est celle d'un ordre moral[3] pire
que celui du fascisme, artificiellement raciste puisque discriminant les
"non-mutilé.e.s" considéré.e.s comme des débauché.e.s.
Une
deuxième puissante motivation s'est greffée sur la première : la soumission de
la jeunesse par la terreur, d'un tel efficace que ces coutumes millénaires sont
maintenant solidement implantées. Elles sont devenues une seconde nature,
extrêmement difficile à éradiquer. Même lorsque la polygamie, par la force des
choses, tend à disparaître, le tabou universel sur l’autosexualité empêche d'y
mettre fin.
Les
mutilations sexuelles ne sont pas la seule forme du terrorisme adulte contre
l'enfant : humiliations de l'autoritarisme gratuit, répression (interdiction et
mépris) de la sexualité infantile et prémaritale, claques, fessées, coups, menaces
de castration, provoquent autant de traumatismes perturbant la santé et les
relations humaines. Cette violence enseigne à l'enfant la raison du plus fort
et l'interdit du plaisir, les mutilations sexuelles en sont la pire des formes.
Originellement garde-fou morbide contre l'inceste, elles sont une humiliation
violente et destructrice fondée sur le mensonge, vite pardonnée à des adultes
irresponsables par des enfants confiants et aimants.
II – Les enfants
terroristes
"Le fanatisme est un
monstre qui ose se dire le fils de la religion." Voltaire
La
compulsion à exciser ou circoncire (et parfois à couper les membres ou les têtes)
observée par la psychiatrie chez les victimes des mutilations sexuelles, est la
moindre des conséquences du phénomène. Un exemple fameux en est la condition
d'obtention de la main de sa fille formulée à David par le roi Saül : une
centaine de prépuces d'ennemis (1 Sam, 18 : 25-27). Dans l'histoire, la
circoncision fut fréquemment un supplice (prisonniers anglais des Mogols, prisonniers
allemands des Héréros en Namibie, serbes
circoncis par des musulmans pendant la guerre en ex-Yougoslavie, etc.). En décembre
2000, huit cent chrétiens des Moluques ont subi une "islamisation"
forcée avec mutilations sexuelles des deux sexes. Au Kenya, début 2008, les Luos
circoncisent les Kikuyus en pleine rue
par vengeance politique[4] [5] [6]. En
2015, à Mossoul, Isis a excisé et circoncis en masse les Yazidis.
Les attentats de septembre 2001 aux USA ne furent qu'un exemple
des tendances guerrières et suicidaires des circoncis : taux record de
criminalité et de viol aux USA, extravagante démesure d'Hiroshima et Nagasaki, acharnement contre le Vietnam, guerres et massacres
incessants en Afrique et au Moyen-Orient. Entre le massacre de onze membres de
l'équipe olympique israélienne à Munich (1972) et les attentats de Bruxelles, Orlando,
Istanbul, Bagdad, Nice et Berlin (2016), en passant par ceux de Copernic (Paris,
1980), de la rue des rosiers (Paris, 1982), du métro Saint Michel (Paris, 1995),
de Russie (1994-2005), Bali (2002), Madrid (2004), Londres (2005), de Boston
(2013), du train Thalys, de Tunis, Paris, Bamako, Garissa (2015), sans compter ceux,
innombrables, commis au Moyen-Orient, en Afrique et… dans les universités
américaines (!), ni ceux, multiples, qui ont été déjoués, la quasi totalité
des attentats terroristes ont été commis par des circoncis, le plus souvent en
réaction à l'attentat permanent de la présence d'envahisseurs circoncis en Palestine.
La circoncision est une procédure invasive, le circoncis seront des
envahisseurs. Comme l'invasion de la Palestine, ces attentats sont
symptomatiques de l'aveugle soif de revanche des enfants soi-disant devenus
grands, de leur mégalomanie paranoïaque.
Le discours du terroriste de l'attentat du Thalys a donné
une triste illustration de son traumatisme de circoncis ; sa demande insensée :
"Rend-moi mon pistolet !" renvoie à la castration du prépuce profondément
enterrée dans l'inconscient du malheureux. Elle est illustrée par l'image
suivante qui raconte une histoire vraie, survenue au Maroc :
La circoncision perturbe profondément la relation aux
femmes. Le taux élevé du viol, la domination et parfois la haine des femmes
(crimes d' "honneur", etc.) chez les circoncis sont dus à une soif
inconsciente de vengeance contre les mères qui ont laissé mutiler leurs garçons[7]. Dans une étude[8] portant sur 546 de leurs
patients circoncis âgés de 20 à 60 ans, les psychiatres américains ont observé
: colère, rage, sentiment de perte, honte, sentiment d'avoir été victimes et
mutilés, faible estime de soi, peur, méfiance et douleur, difficultés
relationnelles, angoisses sexuelles, dépression, expression émotionnelle
réduite, évitement de l'intimité.
L'utilisation du viol comme arme de guerre (RDC, Boko
Haram, Isis…) est une des formes les plus monstrueuses de la vengeance
(inconscience) contre la circoncision. Les viols et attouchements collectifs
(Cologne) – associés au vol – et les viols en présence des proches en sont la
plus scandaleuse ; ces viols reproduisent inconsciemment les conditions de
perpétration du crime circonciseur où la présence de toute la communauté porte
atteinte à la dignité et à la pudeur de l'enfant. Lors des viols de groupe,
rires et chants reproduisent ceux des "festivités" de la
circoncision. Dans le viol de guerre, il ne s'agit pas tant de supprimer les
femmes, abattues après usage, que les mères traitresses, complices du crime
circonciseur. La circoncision est une affaire de pouvoir, le viol de guerre l'est
tout particulièrement.
III
L'explication psychanalytique
rage
et répétition aveugles du traumatisme
Pour les jeunes personnes traitées
comme de purs objets, les mutilations sexuelles sont une expérience de
violence, douleur, terreur, abandon et impuissance, poussés au plus haut degré[9], [10]. La perte corporelle et l'implicite menace de castration aggravée par un commencement de réalisation[11], [12], [13], et donc de mort puisque, pour l'inconscient, la partie vaut pour le
tout, créent un terrible traumatisme[14], [15],
[16],
[17], [18], [19], [20]. Particulièrement
vraisemblable puisqu'il y a castration
partielle (début de castration),
cette menace est susceptible de déstabiliser
l'individu à long terme (stress post-traumatique). L'important est que cette castration porte sur l'organe
du plaisir. Le résultat est la
reproduction, exacerbée et compulsive, de l'interdit parental et sociétal porté
sur le plaisir.
Ainsi, les attentats islamistes
ne font pas leurs victimes n'importe où et ne visent pas n'importe quoi. Ils
se produisent systématiquement dans des lieux de plaisir, loisir et rencontre : plages, hôtels, bars,
night-clubs, plaisirs du sport (stades), plaisirs de la nourriture (marchés),
plaisirs spirituels (mosquées, églises), plaisirs intellectuels (écoles, universités,
bibliothèques), plaisirs esthétiques (patrimoine culturel), plaisirs de la
musique (salles de concerts), plaisirs marginaux (homophiles). La compulsion à détruire le patrimoine
esthétique et culturel : objets d'art, statues, sites archéologiques,
musées, bibliothèques, églises, mosquées, etc., expose à ciel ouvert le
traumatisme inconscient provoqué par la circoncision. S'en prendre à des objets
précieux réalise une excellente métaphore de la circoncision. Le paradigme de
cette compulsion réside dans le suicide des terroristes qui répète leur propre
circoncision.
Dès 1930, dans deux lettres similaires au Chaim Choffler
et à Einstein, Sigmund Freud a dénoncé la responsabilité du colonialisme, du fanatisme
et du racisme sioniste dans la radicalisation des musulmans :
"Je constate avec
regret que le fanatisme irréaliste de notre peuple est en partie responsable de
l'éveil de la méfiance des arabes. Je ne puis trouver en moi l'ombre d'une
sympathie pour cette piété fourvoyée qui fabrique une religion nationale avec
les restes du mur d'Hérode, heurtant les sentiments des populations
indigènes..."
Il a omis de préciser que les conséquences psychologiques
de la circoncision rendent particulièrement virulents les deux fanatismes, tout
aussi racistes l'un que l'autre.
Le psychohistorien Marc-André Cotton écrit :
"Impuissant à diriger sa
rage légitime contre son propre père pour avoir imposé une violente atteinte à
son intégrité, le jeune homme pourrait s’engager dans des conduites à risque
sans en comprendre la raison."[21]
Le psychanalyste Moisés
Tractenberg a donné une brillante formulation du lien entre violence et
circoncision :
"Une autre conséquence psychologique de la circoncision précoce est
qu'elle imprime dans l'esprit du nouveau-né une situation agressive et
traumatique… L'impossibilité d'appréhender une aussi effroyable introjection
d'agression dirigée vers l'intérieur peut conduire, a posteriori, à l'émergence de comportements psychopathes et
violents ou, dans de nombreux autres cas, à l'émergence d'un masochisme
extrême."[22]
Son explication vaut pour
le terrorisme suicidaire qui mêle extrême sadisme et extrême masochisme. Cependant,
cette explication est psychologique ou psychiatrique.
L'explication
psychanalytique de la propension élevée des circoncis au génocide, à la guerre
et au terrorisme est simple, c'est celle du mécanisme de l'inconscient qui
égale le tout et la partie, de sorte que la perte du prépuce et la menace de
castration associée deviennent une forte motivation inconsciente pour le
meurtre et le meurtre de masse (notamment ceux commis dans les universités
américaines). Elle a été illustrée par le psychanalyste Tobie Nathan qui compare la
circoncision à l'initiation nazie et affirme que l'initiation par le sadisme
est une initiation à la barbarie :
"Himmler ignorait
qu'il nourrissait des pulsions sadiques, c'est l'initiation qu'il a reçue dans
le corps des SS qui les lui a révélées… La combinaison de ces trois niveaux
(l'émotion ponctuelle, et sa capacité à déclencher la perplexité, l'attaque contre des parties du corps
fortement investies et sa capacité à déclencher "l'angoisse de
castration", les énoncés paradoxaux et leur capacité à déclencher la
confusion) est indispensable à l'expulsion d'un sujet de son enveloppe de
sens." [23]
Nous pouvons ainsi compléter le mot de Barack Obama en
disant : circoncision de routine, "meurtre de routine". La banalité
du mal de la circoncision explique la banalité des attentats, des guerres et
des génocides commis par et contre les circoncis ; la quasi-totalité des génocides sont commis en présence de la circoncision d'un
côté ou de l'autre[24]. Bien sûr, seule une petite minorité de la population
circoncise est traumatisée au point de devenir terroriste mais il suffit d'un très faible pourcentage de
gravement traumatisés par leur circoncision pour faire des milliers de
terroristes et, dans des circonstances extrêmes, leur violence peut devenir contagieuse.
La
compulsion paranoïaque explique le tempérament guerrier des peuples de
sexuellement mutilés et de leurs voisins, quelquefois poussé jusqu'au
terrorisme et à la piraterie, porté aux pires extrêmes lorsqu'il est exercé
"au nom de Dieu". Favorisant la soumission à l'ordre établi et
l'hyper agressivité pour le défendre, la circoncision donne un ressort extrêmement
puissant à des guerres tribales éternellement renouvelées. Elle fait la fortune
des trafiquants d'armes et des marchands de canons.
ARTICLES LIES :
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[2]
Rhinehart J. Neonatal circumcision reconsidered. Transactional analysis journal 1999 ; 29 (3) : 215-21.
http://www.cirp.org/library/psych/rhinehart1/
[4] Dixon R. Forced
circumcision reported in Kenya. Los Angeles Times, 01.09.2008.
http://articles.latimes.com/2008/jan/09/world/fg-circumcision9
[5] Debut B. Au Kenya, la "circoncision de
force" pour humilier l'ethnie rivale. 28.01.2008
- AFP.
http://www.icicemac.com/actualite/au-kenyalacirconcision-de-forcepour-humilier-l-ethnie-rivale-9050-122-26.html#.V81jQ5OLR-U
[6] Corey-Boulet R. In
Kenya, Forced male circumcision and a struggle for justice. 08.01.2011 – Reuters. http://www.theatlantic.com/international/archive/2011/08/in-kenya-forced-male-circumcision-and-a-struggle-for-justice/242757/
[8]
http://www.circumcision.org/harmswomen.htm
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[10]
Rhinehart J. Neonatal circumcision reconsidered. Transactional analysis journal 1999 ; 29 (3) : 215-21.
http://www.cirp.org/library/psych/rhinehart1/
[11] Freud S.
New introductory lectures on psychoanalysis. 1933. London: The Hogarth press
ltd.; 1964. S.E.,
XXII, p. 86.
[14] Glover
E. The "screening" function of traumatic memories. International journal of psychoanalysis
1929; X: 90-93. http://www.cirp.org/library/psych/glover
[15] Levy D.
Psychic trauma of operations in children. American journal of diseases of
children, 1945 (69)ƒq, (1), 7-25.
[16] Van der
Kolk B. The compulsion to repeat the trauma: re-enactment, revictimization, and
masochism. Psychiatric clinics of North
America 1989 ; XII (2) : 389-411. http://www.cirp.org/library/psych/vanderkolk
http://www.cirp.org/library/psych/goldman1
[18] Boyle
G., Goldman R, Svoboda J., Fernandez E. Male circumcision: pain, trauma and
psychosexual sequelae. J health psychology
2002; 7 (3): 329-43. http://www.cirp.org/library/psych/boyle6
[20] Cotton M.-A. Traumatisme de la
circoncision. http://www.regardconscient.net/archi04/0405circoncision.pdf
[21] Cotton M-A. Circoncision : c'est aux parents de dire non. http://www.regardconscient.net/archi13/1301peps2.html
[22] Tractenberg M. Psychoanalysis of circumcision. Male and female circumcision.
New York :
Denniston et al. Plenum publishers ; 1999.
[23] Nathan T. L'art de renaître, fonction thérapeutique de l'affiliation
au moyen du traumatisme sexuel. Nouvelle revue d'ethnopsychiatrie, 1992,
(18) : 20-21.
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