Lèvre érogène et
protectrice d'érogénéité, le prépuce est un organe sexuel ;
son ablation est une
mutilation
(English version: An erogenous and protective-of-erogeneity
lip, the foreskin is a sexual organ; its ablation is a mutilation)
Michel
Hervé Bertaux-Navoiseau (Sigismond)
chercheur indépendant en psychanalyse
seul auteur
pas de conflit d'intérêt
Les correspondances peuvent être adressées à
l'auteur, 89 rue d'Hauteville, 75010 Paris (France)
tél : 331 45 23 13 67
RESUME
1/ Contexte
La déontologie interdit, sauf très rares exceptions,
la mutilation à titre préventif et la mutilation "sans un motif médical
très sérieux" (Article 41 du code de déontologie).
2/ Méthodes
L'application au prépuce du concept de lèvre en
fait un organe à part entière. L'article rappelle ensuite l'essentiel de la
littérature médicale qui met en exergue les fonctions sexuelles et la fonction protectrice
du prépuce.
3/ Résultats
Le prépuce est un organe à part entière : l'organe
spécifique de l'autosexualité, un accessoire de l'hétérosexualité et la lèvre protectrice
du gland.
4/ Conclusion
Premièrement, la mise en lumière du fait que le
prépuce est une lèvre met l'accent sur sa fonction d'organe indispensable à la
protection du gland. Deuxièmement, le bilan de la littérature médicale rappelle
que le prépuce comporte une érogénéité qui en fait non seulement l'organe
spécifique de l'autosexualité mais encore un accessoire utile de l'hétérosexualité.
Troisièmement, le concept d'autosexualité remplace par un terme neutre un
concept insidieusement culpabilisateur et désobligeant. Prenant la défense d'un
organe souvent négligé, cet article apporte à la médecine deux concepts essentiels.
Mots-clés : anatomie, organe, lèvre, prépuce, fonction
sexuelle, autosexualité, circoncision, mutilation
Le prépuce, une lèvre
"L’utilité
du prépuce pour cet organe est évidente." Maïmonide
"Foreskin",
la traduction anglaise de "prépuce", est un abus de langage ; le fourreau
du gland n'est pas une "peau" mais une chair à double face incluant
un muscle périphérique, le dartos. Or une chair recouverte de peau à
l'extérieur et de muqueuse à l'intérieur est une lèvre. Les lèvres sont les organes
frontières des ouvertures du corps (à l'exception des oreilles). La face externe
protège l'intérieur du frottement et de la dessiccation qui transformeraient la
muqueuse en peau. Toutes sont amplement fournies en terminaisons nerveuses
extéroceptives de toucher fin[1], [2], [3] et comportent des glandes
humidificatrices. Mises à part celles du visage, elles sont contournées,
ridées, inesthétiques et malodorantes. Elles comprennent les paupières, les
narines, les lèvres de la bouche, celles, externes et internes, de la vulve, le
capuchon du clitoris, le prépuce et l'anus (le tube digestif est le seul organe
possédant une lèvre à chaque bout). Les trois dernières et les narines sont
circulaires. Sauf les narines qui, humidifiées en permanence par la
respiration, n'ont pas besoin d'être closes, toutes peuvent s'ouvrir et se refermer.
La bouche et l'anus incluent un sphincter et le rétrécissement terminal de l'anneau
du prépuce opère une fonction un peu similaire. La plupart sont des organes du
toucher érotique (avec cette réserve que l'anus interne ne contient pas de
terminaisons nerveuses érogènes).
Cette
extension du concept de lèvre au prépuce en fait un organe à part entière. De
plus, comme le clitoris, il possède une innervation érogène particulièrement
dense[4], [5], [6], en synergie avec son
innervation de toucher fin. Cette sensibilité est particulièrement notable à
son extrémité (l'anneau), dont l'existence et la fonction érotique ont été
mises en lumière par Taylor[7] et Fleiss[8]. Enfin, le mécanisme
d'enroulement et de déroulement du prépuce[9] est unique dans la nature.
Il permet un nettoyage facile et une stimulation efficace et réciproque de lui-même
et du gland[10], [11]. Comme celle du clitoris,
l'excision du prépuce n'empêche pas la reproduction. Les deux organes ne sont
pas des organes génitaux mais des organes de pur plaisir. Mais contrairement à
une rumeur répandue par les féministes, l’excision du gland est pire que celle
du clitoris parce qu'elle interdit la reproduction ; quoique n'interdisant pas
nécessairement l'orgasme, elle empêche l'émission du sperme[12].
Symétries et dissymétries
Avec
le clitoris, le prépuce est l'organe spécifique du plaisir personnel (l'expression
vient de la jeunesse chinoise qui rejette le terme 自慰
(masturbation),
composé des idéogrammes "main" et "débauche". Les racines
latines de masturbation ("manus" et "stupratio"), ont la
même signification puritaine. Dans la manusexualité, le prépuce procure un
plaisir complémentaire, certes, mais différent de celui du gland. Manié avec
délicatesse, l'organe féminin (c'est précisément la raison pour laquelle les
Dogons en font l'ablation) de l'homme apporte des joies appréciables, aussi
exquises qu'infinies puisque sa présence favorise (ou même permet) les petits orgasmes en série[13]
(contractions orgasmiques isolées, répétitives, s'opposant à l'éjaculation,
comparables aux orgasmes clitoridiens). Les adversaires du prépuce nous
traiteront d'histrions. Laissons dire ces esprits puritains ; la fonction
érotique du clitoris et du prépuce est telle que la psychanalyste Elisabeth Roudinesco
affirme :
"… la masturbation…,… autorise un
plaisir illimité,… "[14]
Le
prépuce serait-il érectile que sa fonction érotique, assurée par un nombre de
terminaisons nerveuses (environ 12.0000) supérieur à celui du clitoris (8.000),
serait absolument symétrique de celle du clitoris. Tous deux sont les organes
de la jouissance indéfiniment renouvelable des préludes. Organes du pur plaisir
: ils présentent la même "symétrie" que le vagin et le pénis. Le clitoris est l'organe pénien spécifique
du plaisir personnel de la femme, le prépuce est l'organe vaginal spécifique de
celui de l'homme. Si l'organe phallique de la femme est un mini-pénis, le rôle
du prépuce dans l'autosexualité ressemble à celui d'un mini-vagin.
Aussi, la manusexualité masculine présente une certaine ressemblance avec le
coït. Puisque le clitoris est
extérieur au vagin, ce n'est pas le
cas de la manusexualité féminine.
En conséquence, comme celle du
membre viril de la femme, l'excision de l'organe féminin de l'homme est une
mutilation, certes beaucoup moins grave. Cependant, si le clitoris est inutile
au plaisir masculin, nous allons voir qu'en dépit des rumeurs, le prépuce
profite aux dames.
Les inconvénients sexuels
de la circoncision
Les
inconvénients pour les hommes
"Que la circoncision affaiblit la
concupiscence et diminue quelquefois la volupté, c'est une "chose dont on
ne peut douter."[15]
Les
inconvénients sexuels pour les hommes sont la principale conséquence à long
terme de la circoncision. Cette dernière
étant opérée sur les enfants, ils sont ignorés. La grande conséquence de la
circoncision est une double perte de
sensibilité :
- perte des
petits orgasmes en série[16]. Puisqu'une majorité des hommes qui en
jouissent estiment qu'ils sont une partie importante de leur vie sexuelle,
c'est une perte majeure,
- désensibilisation
du gland[24], [25], [26],
[27]. Elle est le plus
facilement observable dans les groupes homosexuels ; dès qu'un circoncis entre
dans un groupe d'intacts, son handicap saute aux yeux.
Cette
perte de sensibilité a de multiples conséquences :
- autosexualité
laborieuse[28], [29], [30] (parfois douloureuse). Il est bien connu que le
plaisir personnel du circoncis demande une lubrification artificielle.
Incapable de recourir aux préservatifs, Freud, qui la considérait comme
névrotisante[31], choisit l'abstinence
comme méthode contraceptive[32].
- impuissance
progressive[33], [34] [35], [36]. Ne se révélant qu'à très
long terme, elle est insidieuse. Les cas en sont beaucoup
plus fréquents chez les circoncis ; ils sont nombreux aux
États-Unis : 52% des 1 290 sujets pris au hasard d'une étude, âgés de 40 à 70
ans[37]
contre 32% en France[38].
Selon l'étude de Dave, les circoncis sont 4,5 fois plus fréquemment
consommateurs de drogues contre les disfonctionnements érectiles. Le succès du
Viagra aux États-Unis circoncis (46% de la consommation mondiale pour 5% de la
population), son échec relatif en Europe, n'ont pas d'autre explication. Nous
pouvons prédire qu'il se vendra bien auprès des Africains et des musulmans
aisés.
- difficultés
dans l'érection et l'orgasme. D'abord signalées par Hammond[39],
elles ont été mises en lumière par les enquêtes de Fink[40], Shen[41],
Bollinger[42],
Frisch[43], Bronselaer[44]
et Dias[45].
Bollinger, sur un échantillon limité, a trouvé que les circoncis ont 4.5 fois
plus de chances de souffrir de dysfonctionnement érectile que les intacts. Mais
l'enquête de Frisch est décisive puisque menée sur 5.550 sujets, dont 2.345
circoncis, et leurs épouses. Normalement rares (4% de la population), ces
difficultés sont presque trois fois plus fréquentes chez les circoncis (11%). Les
USA à la fois riches et circoncis sont les premiers consommateurs mondiaux de
Viagra et Bollinger affirme qu'aux USA, les circoncis sont 4,5 fois plus
susceptibles d'utiliser des drogues contre le disfonctionnement sexuel que les
intacts. Par contre, la rumeur concernant l'éjaculation précoce des intacts est
un mythe ; plusieurs enquêtes[46], [47],
[48]
n'ont pas relevé de différence entre circoncis et intacts. Une enquête chinoise[49]
affirme au contraire que les circoncis en sont cinq fois plus affectés.
- réticence
à l'usage du préservatif[50],
[51],
[52], [53], [54],
[55], [56]. Cette dernière semble
expliquer la forte prévalence du SIDA en Afrique et aux USA, très supérieure à
celle de l'Europe intacte(*). De
même, sa fréquence est très faible
au Japon, intact mais premier consommateur mondial de préservatifs. Le professeur Rozenbaum,
président de l'Office national du SIDA, a déclaré[57] :
"… le préservatif est le seul moyen efficace de
prévention individuelle, que les hommes soient circoncis ou non."
- pratiques
sexuelles risquées. Elles sont plus fréquentes chez les circoncis[58],
[59], [60], [61].
- chez les
circoncis à l'âge adulte, seuls en position de comparer, une méta-analyse[62] a montré que, la circoncision, bien qu'effectuée pour
motifs médicaux, ne satisfait qu'un
tiers des sujets, un tiers sont indifférents, le dernier tiers étant
insatisfaits. Ces chiffres confirment que, comme toutes les mutilations, la
circoncision devrait être une chirurgie de dernier recours.
Les inconvénients pour les femmes
Il est connu depuis l'antiquité que le prépuce contribue au
plaisir féminin :
"La femme qui s'est livrée à l'amour
avec un incirconcis peut difficilement se séparer de lui."[63]
Warren et Bigelow ont signalé la
sécheresse vaginale comme conséquence de la circoncision[64] et six
enquêtes ont
confirmé cette observation empirique. Les deux premières
portent l'une[65]
sur 139 femmes, l'autre[66]
sur 35 femmes ayant eu des rapports avec des intacts et des circoncis. Portant
sur un grand nombre de sujets : 5 550, et leurs épouses, celle de Frisch[67]
est particulièrement crédible. Cortés-Gonzales
rapporte une importante augmentation de la sécheresse vaginale provoquée par la
circoncision[68]. Bossio fait état d'une
plus grande satisfaction avec les partenaires intacts[69].
La sixième[70]
est intéressante parce qu'elle a été menée à long terme (hommes mariés avec la
même épouse pendant plus de cinquante ans). Les résultats sont identiques : les
intacts satisfont davantage leurs partenaires qui relèvent chez eux moins de
conclusions prématurées de l'acte sexuel, ils leur apportent davantage
d'orgasmes et moins d'irritations. Goldman confirme en suggérant que les
circoncis divorcent davantage[71].
Les deux premières études expliquent
que le prépuce limite les frottements irritant le vagin, pour cinq raisons : (1) les entiers n'ont besoin que de trois
minutes pour parvenir à l'orgasme et peuvent prolonger cette durée au besoin, (2) ils recherchent les sensations fines
procurées par l'exquise sensibilité érogène et de toucher fin du prépuce (celle
du gland est purement érogène) par des mouvements d'amplitude modérée, dans un
acte moins gymnastique, plus lent, doux et tendre (le bang-bang de Jack Nicholson
ne peut être comparé à la douceur aérienne des scènes d'amour de Michelangelo
Antonioni), (3) n'étant plus une
muqueuse, le gland du circoncis, devenu une peau calleuse, dix fois plus
épaisse[72],
a perdu sa délicatesse et son moelleux, (4) le
prépuce coulisse sur la hampe si bien que les frictions contre le vagin sont
réduites, (5) par sa mobilité et
ses replis, il joue un rôle semblable à celui des segments d'un piston et
limite l'évacuation des sécrétions vaginales par la couronne du gland. La plus
grande sensibilité des intacts est donc contrebalancée par une meilleure
lubrification, ce qui est particulièrement apprécié par nos compagnes âgées.
A l'inverse, Hammond[73]
signale chez les circoncis: "une extraordinaire stimulation nécessaire à
l'orgasme". Pour compenser leur perte de sensibilité, ils ont besoin d'une
grande amplitude de mouvement qui,
par massage profond du gland, leur permet une simulation suffisante d'un organe devenu
relativement insensible. Mais cela frotte rudement la muqueuse vaginale. Selon
l'étude de Frisch, leurs partenaires ont d'une part des difficultés plus
fréquentes pour parvenir à l'orgasme, d'autre part, quatre fois plus souvent (12% versus 3%) des douleurs dans les rapports (dyspareunie).
Le comble est atteint avec les monstrueuses pratiques de l'excision et du
"dry sex". En supprimant la lubrification naturelle, elles
raccourcissent la durée de leurs laborieux efforts. C'est au prix d'irriter le
vagin et même, très souvent, de douleur pour la femme mais il arrive que certains de ces messieurs résistent lorsque leur
partenaire excisée veut utiliser un lubrifiant pour la diminuer[74].
Enfin, il est très probable que l'obésité forcée imposée aux femmes dans
certaines cultures africaines est une conséquence de la circoncision ; un
ventre adipeux exerce davantage de pression sur un pénis désensibilisé. En
conséquence, comme confirmé par les rapports 2004 et 2006 d'ONUSIDA qui ont révélé
la contamination de 13 femmes pour 10 hommes en Afrique, la circoncision
aggrave la transmissibilité du SIDA aux femmes. En Afrique subsaharienne, les
femmes représentent 59% des contaminés et 75% des séropositifs de 15 à 24 ans.
Une étude[75]
a montré que le risque de contracter l'épidémie est de 55% plus élevé pour les
compagnes de circoncis séropositifs dans les deux années suivant la
circoncision de leur partenaire (cette dernière, inutile, est effectuée pour
que ces derniers ne soient pas "discriminés" !). Si le risque est diminué
de 50% à 60% pour les hommes mais augmenté d'autant pour les femmes, alors les
éventuels fœtus, non-inclus dans la statistique, devraient faire la décision
contre la circoncision.
L'intégrité
préputiale offre un autre avantage lors du coït : en se déroulant graduellement,
le prépuce non rétracté facilite l'intromission[76], [77], [78].
La nature a
prévu l'amour
muqueuse contre muqueuse (certains
y voient une promesse d'échanges subtils)
et non peau contre muqueuse : ce n'est pas un exercice de gymnastique ou de
massage mais une démonstration de tendresse.
Conclusion
Le
concept de lèvre et son extension au prépuce ne figurent pas dans les manuels
de médecine. La raison en est simple : comme la sexualité hypocritement dite infantile,
l'organe de la jouissance féminine de l'homme est tabou ; derrière des
motifs le plus souvent culturels ou religieux (notamment le fantasme de
renforcer la virilité ou la féminité), et parfois médicaux mais controversés,
la grande raison des mutilations sexuelles est d'interdire l'autosexualité[79]
aux enfants.
Mais
confirmée par l'enquête de Sorrells, la découverte de Taylor que le prépuce est
une zone érogène majeure opère un décentrement de notre vision de la sexualité
masculine. Le phallus perd son privilège d'organe unique au bénéfice de
l'enveloppe du gland qui acquiert le statut d'organe sexuel associé. La
circoncision est une mutilation qui méconnait la fonction biologique et
sexologique du fourreau du gland. Appauvrissant la vie sexuelle, elle se
perpétue à cause de l'ignorance de ceux qui, croyant bien faire, n'ont pas la
moindre idée du handicap qu’ils imposent à leurs enfants. Parmi ces derniers,
certains ont réussi, patiemment (il faut au minimum trois ans), à restaurer non
leur prépuce et sa délicieuse sensibilité érogène mais – cette fois-ci oui – un
repli de peau qui permet le retour du gland à son état naturel. Des couples à
la vie sexuelle brisée ont ainsi pu se reformer, apportant une démonstration
incontournable que le prépuce est un organe essentiel aux deux sexes.
Les mutilations sexuelles sont
irréversibles, elles nuisent d'abord aux enfants, mais aussi aux adolescents,
aux couples momentanément séparés, divorcés ou à besoins sexuels différents,
aux célibataires et aux veufs, soit à toute la population. Leur éradication
doit aller de pair avec la promotion du droit au plaisir qui suppose l'abandon
de la répression et du mépris de l'autosexualité. La démonstration que le
prépuce est un organe sexuel précieux ruine le mythe de la circoncision
cosmétique et exige l'application stricte de la bioéthique élémentaire qui
interdit les mutilations électives[80], [81],
[82].
La médecine ne peut pratiquer ces dernières sans apporter la caution de la
science à des rituels primitifs doublement traumatisants : ils provoquent une
séparation précoce d'avec la mère, ils répriment la sexualité infantile. Quant
aux demandes de circoncision à l'âge adulte, leur acceptation créerait un
nouveau monstre conceptuel : l' "autopunition sexuelle médicalement
assistée" !
Corollaire
La
médecine ne peut désigner la toute première forme de la sexualité humaine par
un concept dépréciatif et culpabilisant sans affecter plus ou moins gravement
la psyché de la population. L'existence même des organes du pur plaisir
interdit de qualifier ce dernier de perversion. La psychanalyse enseigne que
c'est précisément la répression de la sexualité infantile qui est à l'origine
des perversions et autres maladies mentales. Le mot "mas……..n" doit tomber
en désuétude. Un terme scientifique, est nécessaire. Usité par le docteur Paul
Denis (ex-président de la Société psychanalytique de Paris), autosexualité[83]
semble le plus simple et neutre.
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