Honte aux racistes antijuifs et révisionnistes de l'AME
La revue néo-nazie
Revision et l'Association contre la mutilation des enfants (A.M.E.)[1] ont été fondées en 1989
par Alain Guionnet. Dans son article "La honte de
Judas"[2] publié en juin de la même année dans le
numéro 3 de Revision, Xavier Valla, son successeur à la présidence de l'AME[3], est prolixe sur une photo
anti-circoncision publiée sans commentaire par la revue juive Passages[4].
Le
titre de Valla : induit un moment en erreur. "La honte de Judas" semble
vouloir traduire l'intention du mensuel juif : condamner la circoncision par
l'image en faisant honte à ceux qui continuent à circoncire leurs enfants au
grand émoi de leurs femmes. Valla attribue au mohel le nom du traître envers le
fils de celle qui a échappé à la lapidation au moyen d'un mensonge historique.
Or en entamant sa vie publique en recevant le baptême par l'eau, le fils de
Marie s'est dressé contre la circoncision et a fait école. Nous pourrions donc
penser qu'à sa suite, le trésorier de l'A.M.E. à l'époque condamne la domination
phallocrate dont sont victimes des mères honteuses du rituel sadique imposé par
leurs maris.
Mais
en traitant tous les juifs de traitres (à l'enfant), en dénaturant donc l'intention
des juifs anti-circoncision de Passages dont il devrait reconnaître qu'ils sont
ses alliés, Valla ne fait que trahir sa propre intention antijuive.
En
effet, Valla ne s'insurge pas contre la raison du plus fort qui oblige les
mères à trahir leurs nourrissons en un moment de l'existence où ils sont
entièrement dépendants d'elles. Il se vautre dans le délire interprétatif de sa
petite bande de révisionnistes. Refusant d'admettre que certains juifs
combattent la circoncision, il ne salue pas la courageuse initiative de ses
alliés objectifs et conclut en les accusant d' "imposture" et
"trucage". En interprétant par un absurde : "Il est honteux
d'avoir honte de faire couper son enfant.", il inverse le sens de la petite
mise en scène pour laquelle maman, grand-mère, mohel et photographe se sont
réunis pour crier au spectateur que la circoncision est une honte.
Écrivant
dans Revision, Valla (quelques mois avant la loi Gayssot) entonne le leitmotiv
négationniste et fait la louange de "la
destruction du mythe des chambres à
gaz". Nous voilà fixés ; sa lutte contre la circoncision n'est qu'un
prétexte à assouvir une haine maladive, raciste. Comme Revision dont c'est le
but avoué, l'AME a moins pour objectif la lutte contre la circoncision que
l'antijuifisme et la réouverture des camps de la mort.
Notre
spécialiste de la circoncision trouve ainsi "le plus bizarre", dans
la photo, que la mère donne la tétine au bébé, procédé banal dans toutes les
circoncisions, rituelles ou non. Il s'étonne qu'une mère juive, à ses yeux
nécessairement dénuée de tout sentiment humain, tente d'apaiser son bébé. Valla
aurait-il subi claques et fessées alors que les mutilations psychologiques ne
font étonnamment pas partie des objets de son association ? La dimension
psychologique des châtiments corporels lui échappe autant qu'à Madame Chirac, adepte des "bonnes" claques
qui sont l'école de la violence. Faisant perdre à l'adulte sa dignité, ces
punitions signent sa défaillance. Incapable de balayer devant sa porte, Valla, jaloux, dénigre ceux qui le font et
refuse de voir autant de honte que de dégout de la torture infligée à l'enfant dans
le fait que la mère refuse de voir la circoncision ; il se demande s'il
s'agirait d' "appréhension" ou d' "effroi".
Sa
perle réside dans l'aveu déguisé, machiavélique – à titre d'hypothèse
impensable – du véritable but de l'AME : "dérouter les gens désireux de
combattre simultanément l'excision des petites filles et des petits
garçons." Dérouter vers quoi sinon l'antijuifisme ?
Le
caractère paranoïaque de son interprétation éclate dans son propos sur un
article du même numéro de janvier 89 de Passages
qui aurait interviewé, selon lui, "une obsédée de la circoncision" en
réalité victime d'un exhibitionniste non-juif (cf. page 10 de la revue). Comme
la malheureuse en éprouve de la répulsion pour les "zizis" intacts,
il saute à la conclusion que la revue aurait "eu le mérite d'annoncer la
couleur" en prônant la circoncision. Valla voit du noir à la place du
vert. Évidemment, quand on voit tout en noir... En fait, il ne supporte pas les
juifs anti-circoncision. Logique : plus de circoncision, plus de camps de
concentration, Revision tombe à l'eau et Montandon,
le trieur de circoncis du régime de Vichy (juifs versus opérés du phimosis),
aurait été au chômage. Mais lorsque notre manipulateur nous intente un procès
en diffamation lorsque nous affirmons qu'il est d'extrême-droite (il l'a bien
évidemment perdu au tribunal correctionnel de Nanterre et devant la cour d'appel
de Versailles puisqu'il fait partie de la liberté d'expression élémentaire de
dire ce qu'on pense d'autrui), il y a de l'abus.
Il
conclut par une observation paradoxale, caractéristique de la paranoïa à qui
tout fait signe, sans place pour la coïncidence. Le reflet de la scène dans le
miroir lui fait dire que la mère tient le bras du mohel. Ce serait la clé d'une
manipulation photographique. Mais Valla voit du conscient là où ne se révèlent
que son propre inconscient et sa propre histoire. En faisant donner un coup de
main au mohel à celle qui, de l'autre, exprime ostensiblement son opposition,
il se venge probablement de ses propres géniteurs sur les traditionnels boucs
émissaires de l'extrême-droite. Incapable de comprendre qu'en restant derrière
la porte, la grand-mère aussi refuse de voir à la scène, c'est lui qui mérite
le "coupe-coupe d'or" de l'AME. Il a raison sur le fond puisque toute
mère qui tolère la circoncision de son fils est une mère collabo. Mais en se
contentant de cette remarque sans comprendre que la photo n'est qu'une mise en
scène provocatrice, destinée à dénoncer l'hypocrisie des mères et grand-mères
qui laissent commettre un crime qu'elles réprouvent au fond d'elles-mêmes, il
enfonce les portes ouvertes.
Ce
texte illustre bien l' "antisémitisme délirant" de Révision, dénoncé
par Erlich. Il montre aussi la collusion entre les extrême-droites. En effet,
par son interprétation insultante envers les juifs anti-circoncision et aussi
sûrement que Jo Goldenberg a fait campagne pour Le Pen, Valla s'est rangé aux
côtés des circonciseurs.
[3] Fiche de l'A.M.E. à la
préfecture de Boulogne-Billancourt https://examplewordpresscomfree875.wordpress.com/2017/10/13/fiche-de-la-m-e-a-la-prefecture-de-boulogne-billancourt/
[4] Passages. n° 17, mai 1989,
Les 89 révolutions juives. p. 19.
La honte de
Judas
Qui oserait croire un seul instant que Judas puisse
avoir honte de quoi que ce soit ? Personne ? Détrompez-vous. Le mensuel juif
Passages prétend apporter la preuve que Judas peut avoir honte. Regardez bien
la photo de la couverture, essayez de deviner en quoi consiste la supercherie.
Prenez garde, la question est moins simple qu'il n'y paraît. Après réflexion,
et alors seulement, lisez cet article.
A la page 19 du numéro de Passages de mai 1989
figure cette photo dans la rubrique « Idées ». Ni légende, ni mention d'une
agence de presse. Pourquoi ? Parce que cette photo se passe de légende ou bien
parce qu'aucune légende n'a paru satisfaisante aux responsables de cette
publication ? Parce que cette photo ne serait, en réalité, que le produit d'une
mise en scène concoctée par et pour Passages ? Mais alors, dans quel but ?
D'abord, récapitulons vos premières impressions et
les considérations que vous avez pu faire.
1° Sans conteste, le plus bizarre est que pendant
cette circoncision la personne qui semble être la mère de l'enfant continue à
lui donner le biberon.
2° La présence de la personne qui se tient sur le
pas de la porte dans la pénombre, qui est de type juif et qui pourrait être la
grand-mère, intrigue.
3° Le mohel semble se préparer à étirer le prépuce
avant de l'exciser. Ce qui donne à penser que la mère se tiendrait le visage à
deux mains plus par appréhension que par effroi, puisque l'opération n'en
serait qu'à son début. En effet, la séparation du prépuce de la peau du gland
est douloureuse pour le bébé qui, s'il souffrait, crierait et ne pourrait
conserver le biberon dans sa bouche. Mais comme tel n'est pas le cas, le bébé
ne souffrirait pas encore et la mère n'éprouverait qu'appréhension. Elle aurait
honte de la blessure qu'elle va faire subir à son enfant. Seulement, elle le
ferait pour son dieu, auquel elle sacrifierait son fils.
4° La pièce où se déroule la mutilation laisse
songeur. Elle ressemble à une chambre d'hôpital et est pratiquement vide. Ce
qui contredit ce qu'on sait du martyre juif des nouveau-nés, qui se déroule
dans une ambiance de fête, en famille et devant les amis. En tout cas,
pratiquement jamais dans une pièce de ce genre.
Dans ces conditions, ne serait-ce qu'en
considération de ces quelques éléments d'interprétation, il n'est pas exclu
qu'il s'agisse là d'une mise en scène. Mais dans quel but ?
La vie parisienne
Avant de s'interroger plus avant, il paraît
souhaitable de rappeler quelques données de l'actualité parisienne. La diffusion
du dernier tract de l'Aigle noir intitulé
« Ciel, mon prépuce !» a été massive à Paris. Ce texte a marqué nombre de
jeunes juifs, dont les avis sont partagés. Du coup, les autorités du lobby élu
redoutent à certains égards presque plus encore les ravages que cause la diffusion
de cette feuille que ceux dus à la destruction du mythe des chambres à gaz.
D'autant plus que les récents succès de l'Association contre la Mutilation des
Enfants (voir le Journal Officiel du 19 avril) leur laissent présager le pire.
Pourtant, en ce qui concerne l'AME, il semble bien
qu'ils aient tort de se faire du mouron, car cette association est des plus
modérées. Ses membres ne parlent que de scientificité, ils dénoncent principalement
les opérations chirurgicales des enfants pouvant être plus ou moins abusives,
pour raison de gros sous, comme l'appendicectomie, l'amygdalectomie et
l'amygdalotomie. Ils ne prononcent même pas le mot circoncision. Ils se contentent
de faire allusion aux « excisions et autres... » mutilations.
De deux choses l'une, ou bien les animateurs de
l'AME veulent passer leur vie dans leurs pantoufles, ou bien ils auraient pu
fonder cette association afin de dérouter les gens désireux de combattre simultanément
l'excision des petites filles et des petits garçons.
Ce qui est dommage, car en France les histoires de
circoncision et de prépuce éveillent la sensibilité des gens, comme on a pu le
constater, par exemple, à la lecture des publications holocaustiques Article 31
et Politis, ou encore lors du dernier procès d'Alain Guionnet (le 18 mai) quand
le substitut, après la plaidoirie de M` Delcroix, a repris la parole pour dire
d'une voix mal assurée :« Mais vous savez, contrairement à ce qu'a l'air de
penser M' Delcroix, je suis personnellement contre la circoncision. »
Voilà pourquoi on ne saurait valablement
interpréter la photo publiée par Passages qu'en considération des dégâts
irréparables provoqués par sa rapacité l'Aigle noir, qui se trouve épaulée dans
son action par une bonne demi-douzaine de gens âgés de 22 à 34 ans.
La honte des hontes
Dans ce contexte, le principal but des responsables
de Passages aurait été, en publiant cette photo, de représenter le désarroi,
voire la honte, de la mère qui fait couper son enfant.
Seulement, il y a un hic, donnant à penser qu'il se
pourrait que cette photo ne soit qu'un trucage. En effet, les mères, goys ou
juives, sont plus favorables à la circoncision de leurs enfants que leurs
maris. Ce qui est manifeste aux Etats-Unis où 58,7 % des nouveau-nés étaient
encore coupés en 1987, et où c'est dans les magazines féminins qu'on trouve le
plus de textes de propagande, prétendument médicale, en faveur de la circoncision.
Ce qui est également observable dans quasiment tous les pays où est fréquemment
opérée cette mutilation. Mais cela n'est guère vraiment étonnant. Après tout, la
circoncision rend l'homme plus phallocrate et fidèle à sa femme quand cette
dernière est en âge de féconder, puis elle rend le mari plus vite impuissant
avec l'âge.
Aussi les femmes se réjouissent-elles plus souvent
que les hommes à la pensée de faire couper leur enfant. D'autant plus que dans
les couples dont l'homme est coupé il arrive souvent que, passés les temps
phallocratiques, le matriarcat finisse par s'imposer. Ce qui, en tout cas,
laisse songeur quant à la réalité de la honte affichée par la mère juive sur la
photo.
D'où la nécessité d'envisager une autre hypothèse.
Supposons qu'il ne s'agisse pas de honte des hontes correspondant à une honte
suprême, mais bien plutôt d'une affirmation qui apparaîtrait en filigrane : «
Il est honteux d'avoir honte de faire couper son enfant. »
D'ailleurs, le numéro de Passages de janvier 1989 a
eu le mérite d'annoncer la couleur, quand un journaliste a interrogé une juive
française née en Roumanie, qui dit: « j'ai toujours eu pour les zizis non
circoncis la même répulsion que pour les serpents. Comme si c'étaient des gens
malades. » A l'entendre, les non circoncis sont des malades et tout le monde
devrait être coupé. Plus loin, page 19, le fond de la question est ainsi résumé
par Michel Munz : « Le propre des relations entre un juif et une goy c'est l'absence
d'engagement de la part du juif. Parler de sexe lui évite de construire une
véritable relation amoureuse. D'ailleurs on m'a toujours recommandé de ne
jamais épouser une goy. Ça c'est un truc insupportable ! »
Au moins en janvier ce périodique avait le mérite
d'être clair. Mais depuis, que d'ambiguïtés et d'équivoques ! Pourtant le fond
du message est identique. A bien y regarder, cette photo est susceptible de
deux interprétations ; celle du non initié, qui est censé se dire : « quel
cruel dilemme que la circoncision pour les juifs », et celle du juif averti, qui
pense: « quel bon coup Passages a joué aux goys, ils vont tous tomber dans le
panneau ! »
Forcément, tout goy est censé voir dans le juif le
peuple martyr. Dès lors, pourquoi ne pas en rajouter en mettant en scène la
circoncision juive - qui est très différente de celle dite de routine ou prétendument
médicale, de sorte qu'aux martyres des pogroms, à celui de la solution finale,
s'ajoute celui des nouveau-nés.
Seulement, comme souvent, par souci de vouloir bien
faire les choses, les responsables de ce mensuel en ont trop fait. Il y a trop
d'invraisemblances dans le spectacle qu'ils ont monté. A un point tel que le
lecteur goy peut en arriver à ne pas être dupe - ce qui, à n'en pas douter, est
un comble.
D'ailleurs, Passages a avoué son imposture, en ne
donnant pas de légende à cette photo et en la publiant dans une page où aucun
texte n'évoque cette mutilation.
Il est vrai que pareil procédé présente des
avantages pratiques. Que peut-on imaginer de mieux adapté que d'éliminer toute
trace pouvant permettre de découvrir le trucage ? En cela, ils s'imaginent sans
doute s'inspirer de leur expérience de l'histoire : « Mais bien sûr,
l'extermination des juifs a eu lieu, seulement les nazis en ont effacé toutes
les traces. »
Eh oui, sans traces, comment prouver que ce
document photographique est un faux monté de toutes pièces ? Même la glace qui
se trouve au fond de la chambre ne nous éclaire en rien. A ceci près qu'on peut
croire, en la regardant, que la mère tient dans sa main le bras du coupeur de
verge.
Xavier Valla
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