Comment la culture donne forme au cerveau en
développement
et au futur de l'humanité
et ce que nous pouvons faire pour la changer
Un bref résumé des
recherches liant les anormalités cérébrales et la violence
à une absence de
nourrissage et d'attachement
dans la prime enfance
James W. Prescott, Ph.D.
Institute of humanistic science
James W. Prescott, Ph.D. est
neuropsychologue du développement et psychologue transculturel. Il est entré au
National institute of child health and human development (NICHD), National
Institute of health (NIH), Bethesda, Maryland, où il a créé le Programme de
biologie du comportement du développement du NICHD nouvellement créé et y a
occupé la fonction de administrateur scientifique de la santé de 1963 à 1980.
Pendant cette période, le docteur Prescott a lancé et créé nombre de programmes
de recherches fondamentales sur le cerveau qui ont établi que les expériences
précoces de séparation de la mère et de l'enfant provoquent diverses
anormalités dans le développement cérébral. Prescott concluait que l'échec de
l'attachement dans la relation mère-enfant, incluant l'insuffisance
d'allaitement, provoque chez l'enfant des anormalités du développement cérébral
conduisant ultérieurement à la dépression et à la violence des conduites suicidaires
et criminelles, aux proportions épidémiques en Amérique, et peuvent expliquer
pour partie la fréquence de la médication psychiatrique des enfants et de la
jeunesse d'Amérique.
"La plus grande terreur
qu'un enfant puisse avoir est de ne pas être aimé ; il craint le rejet comme
l'enfer. Je pense que chacun au monde a plus ou moins éprouvé le rejet. Et avec
le rejet vient la colère, et avec la colère vient quelque sorte de crime en
revanche du rejet, et avec le crime la culpabilité - voilà l'histoire de
l'humanité."
John Steinbeck - A l'est d'Eden 1952
Sans
amour, la paix n'est pas possible; la d‚pression remplace la joie, et la colère
et la rage, qui culminent dans la violence, l'homicide et le suicide,
deviennent la norme. Steinbeck a reconnu ce fait, que la science a abondamment
établi. La recherche, cependant, a été ignorée par les bureaucrates scientistes
et les édiles politiques de la société.
Comment le primate humain est-il devenu le primate le
plus violent de la planète alors que notre plus proche homologue génétique, le
chimpanzé bonobo, qui partage 99% de nos gènes, est le primate le plus paisible
de la planète ? On a suivi trop longtemps, pour déterminer et contrôler la comportement,
la fausse piste génétique.
Comme le notent De Waal et Lanting : eut-on connu les
bonobos plus tôt, la reconstruction de l'évolution humaine aurait pu mettre
l'accent sur les relations sexuelles, l'égalité entre les mâles et les
femelles, et l'origine de la famille, au lieu de le mettre sur la guerre, la
chasse, la technologie instrumentale, et autres points forts masculins. La
société Bonobo semble régie par le slogan
"Faites l'amour, pas la guerre" des années 1960 plutôt que par
le mythe du singe tueur assoiffé de sang qui a dominé les manuels pendant les
trois dernières décades (p. 2).
Dans Mother nature, Hrdy (1999) a décrit la nature du
lien mère-enfant chez le grand singe :
"Les mères grands singes portent
leurs enfants partout où elles vont. Les pères, en comparaison, sont rarement
en contact direct avec les bébés" (p. 205). Et "C'était la mère qui
portait continuellement l'enfant en contact peau à peau, estomac contre
estomac, poitrine contre sein. Calmé par les battements de son cœur, niché dans
la chaleur de son corps, bercé par ses mouvements, le monde entier de l'enfant
était sa mère (p. 98)... et... aucun singe sauvage ou mère grand singe n'a
jamais été observé à faire délibérément du mal à son bébé (p. 179). (souligné
par nous).
Qu'est-il arrivé‚ au cours de l'évolution où
l'infanticide et les mauvais traitements envers les jeunes sont soudainement
apparus chez le grand singe homo sapiens ? Pourquoi les abus sexuels des jeunes
prépubères, inconnus au chapitre de l'évolution des primates, sont-ils communs
chez l'homo sapiens ? Quels sont les facteurs génétiques ou culturels qui
pourraient expliquer cette différence ? (voir :
http://violence.de/prescott/reviews/hrdy.html).
La recherche scientifique extensive sur les animaux et
les humains a établi, sans doute possible, que les séparations mère-enfant
(perte de l'attachement/amour maternel) produisent une variété de désordres
dans le développement du cerveau, qui sont le terrain de la dépression, d'une
absence de contrôle des impulsions, et des conduites chroniques de recherche de
stimulus incluant l'automutilation et la violence meurtrière ou suicidaire.
(Nombre de ces articles scientifiques peuvent être
trouvés à http://violence.de. En particulier, le documentaire de Time-Life : Rock-a-bye
Baby qui fait, de façon vivante, un portrait de quelques-uns uns de ces
désordres dans le développement du cerveau et du comportement, peut être vu sur
http://www.violence.de.tv/rockabye.html et peut être obtenu de
http://touchthefuture.org).
Rock a bye baby recense les avancées scientifiques
rendues possibles par les recherches menées par le National institute of health
and human development (NICHD), NIH dans les années soixante et soixante-dix et
fut primé à la Conférence sur les enfants de la Maison blanche de 1970. Il est aussi pertinent aujourd'hui qu'il y a
trente ans.
En se basant sur les études de Harlow (1958), les
Docteurs William Mason et Gershon Berkson (1968, 1975) ont démontré que le
mouvement corporel artificiel produit par un substitut "berceur" de
la mère pouvait prévenir les pathologies des conduites émotiono-socio-sexuelles
qui apparaissent chez les bébés-singes privés de leur mère. Ceci conduisit cet
auteur à élaborer une théorie du syndrome de "privation
materno-sociale" (PSSA - Privation somato-sensorio-affective) dans le
comportement et le cerveau, qui donne un rôle central au cervelet dans la
régulation et l'intégration des conduites émotiono-socio-sexuelles. voir
http://violence.de/prescott/mp/article.html.
Ces trouvailles de laboratoire sur la dépression et la
violence, consécutives à l'échec de l'attachement dans la relation mère-enfant,
furent confirmées par des études transculturelles sur des cultures tribales où
il fut possible de pronostiquer, avec 80% de certitude, le comportement
pacifique ou homicide de 49 cultures tribales à partir de la seule mesure de
l'attachement mère-enfant, comme démontré par le portage continu du bébé sur le
corps de la mère ou d'une proche parente en guise de mère, tout au long de la
journée pendant la première année de la vie. La nature violente ou pacifique
des dix cultures restantes put être pronostiquée à partir de leur approbation
ou punition de l'expression sexuelle des jeunes. En bref, ces deux mesures du lien
affectif: a) la relation mère-enfant et b) les relations sexuelles des jeunes,
pouvaient pronostiquer, avec 100% d'exactitude, la nature violente ou pacifique
de ces 49 cultures tribales du monde entier
(http://ww.violence.de.prescott/bulletin/article.html).
Nombre de chercheurs ont trouvé une vulnérabilité accrue
à l'abus d'alcool et des drogues chez les animaux et les humains ayant un passé
de séparation mère-enfant. En particulier, Barry (1976) a rapport‚ une
corrélation élevée et significative (r = 0,77) entre la fréquence de l'ébriété
et "une grande quantité de pleurs dans l'enfance" dans les cultures
tribales à faible contact corporel mère-enfant. Dans une étude psychométrique
sur des étudiants, on a relevé une préférence pour l'alcool et les drogues
plutôt que pour la sexualité associée à des valeurs morales négatives, et des
valeurs morales positives associées à la violence, liées à un faible niveau
d'amour maternel. voir http://www.violence.de/prescott/bulletin/article.html ;
http://www.viloence.de/prescott/pppj/article.html.
Les études ultérieures de cet auteur sur 26 cultures tribales
dont l'âge de sevrage ‚tait deux ans et demi ou davantage, trouvèrent que 77%
de ces cultures ne connaissaient pas le suicide ou en avaient de très bas taux.
Les taux de suicide étaient significativement différents entre les cultures
dans lesquelles le sevrage ‚tait deux ans ou moins et celles où il était de 2,5
ans ou plus (Prescott, 2001). Il apparaît qu'une période vulnérable du développement
du cerveau existe à cet âge pour expliquer cette différence. L'OMS et l'UNICEF
recommandent l'allaitement pendant "deux ans ou plus" (OMS/UNICEF,
1990).
En Amérique, 6,8% des mères allaitent à 12 mois, 2,7% à
24 mois et 1% à 30 mois (Third national health and nutrition examination
survey, 1988-94-NHANES 111 ; Heidigger, 2001; Prescott, 2001). Le développement
normal de la conduite et du cerveau est compromis par l'insuffisance
d'allaitement et l'usage continu de lait industriel. Ce dernier a le soutien
complice de l'American academy of pediatrics qui ne recommande l'allaitement
que pendant un an et ne s'oppose pas activement aux laits industriels.
(voir http://www.aap.org/policy/re9729.html, qui ne
reconnaît pas la recommandation OMS/UNICEF d'allaitement jusqu'à "deux ans
ou plus" ni les déficits notoires des laits industriels pour bébés de
l'essentiel tryptophane amino acide (et d'autres nutritifs vitaux pour le
cerveau). Ces déficits ne peuvent qu'affecter négativement le développement
normal du système sérotoninique et des autres systèmes de neuro-transmetteurs
cérébraux. Ils génèrent les nombreuses pathologies du fonctionnement
émotiono-socio-sexuel existantes dans notre société.)
Les effets de l'allaitement sur la prévention du suicide
sont expliqués par la richesse sensorielle du haut niveau d'attachement de ces
cultures à allaitement long avec haut niveau de
tryptophane amino acide (et d'autres éléments nutritifs vitaux du
cerveau) présent dans le colostrum et le lait maternel mais en déficit
significatif dans le lait industriel (voir tableau 1).
Le tryptophane est un acide aminé précurseur qui est converti
en sérotonine cervicale, dont il est notoire que les déficits génèrent la
d‚pression, le non contrôle des impulsions, l'abus d'alcool et la violence
criminelle ou suicidaire. On peut s'attendre à ce que les autres acides aminés
essentiels soient aussi manquants dans le lait industriel, ce qui conduit à
d'autres anormalités du système de neuro-transmetteurs cérébraux, par exemple
ceux qui favorisent l'attachement affectif, par exemple la tyrosine qui,
convertie en dopamine cérébrale, rend pour partie possible le plaisir corporel.
Il est bien connu que les désordres de la dopamine
génèrent les conduites de dépendance à la drogue dans lesquelles le plaisir de
la drogue est recherché au lieu du plaisir physique naturel. Ce dernier est
diminué ou perdu dans l'échec du lien mère-enfant et dans les relations
affectives sexuelles détériorées ou ratées qui commencent à l'adolescence. Le
plaisir physique qui est intégré dans les structures cérébrales supérieures
empêche la d‚pression, l'abus des drogues et la violence, tandis que le plaisir
neurodissociatif (centré sur soi, hédoniste) ouvre la voie à la dépression, à
l'abus de la drogue, à l'exploitation sexuelle et la violence.
Ceci admis, il n'est pas surprenant de trouver dans notre
culture les épidémies de dépression, de médications psychiatriques et de
suicide chez nos enfants et nos jeunes. Le suicide a doublé, dans la dernière
g‚n‚ration, pour le groupe d'âge de 5 à 14 ans, et demeure la troisième cause
majeure de décès pour le groupe d'âge de 15 à 24 ans. Plus d'enfants et de
jeunes (de 5 à 24 ans) sont morts de suicide ces dix dernières années (estimation
: 55 000) qu'il n'y a eu de morts au combat dans les dix années de la guerre au
Viet-Nam (47 355).
Il n'existe pas de mémorial de guerre pour ces enfants et
jeunes morts par suicide. La combinaison, dans la relation mère-enfant, d'un
attachement affectif sensoriel détérioré ou en échec et d'un allaitement limité
ou inexistant est une combinaison létale pour le développement de la
d‚pression, de l'aliénation sociale, de l'abus de la drogue, de l'exploitation
sexuelle et de la violence suicidaire ou homicide.
Les enfants tueurs, les enfants violeurs, les médications
psychiatriques massives de nos enfants et de nos jeunes (Zito et al., 2000) -
inconnues il y a une génération - tout indique la désintégration par
l'intérieur de l'Amérique.
Le rapport du NICHD (National institute of child health
and human development : Etude du soin précoce de l'enfant (SECC) a trouvé que
les nourrissons et les très jeunes enfants qui passent plus de 30 heures par
semaine à la crèche "sont beaucoup plus demandeurs, plus indociles, ils
sont plus agressifs" et "ils avaient des niveaux plus élevés pour des
choses telles que : "se bat beaucoup, cruauté, brutalité, méchanceté,
bavardage, la demande doit être satisfaite immédiatement", selon le
docteur Belsky, l'un des principaux chercheurs (Stolberg, New York Times, 19
avril 2001).
Le docteur Sarah Friedman, officier de projet
scientifique du NICHD a déclaré : "Nous ne pouvons et ne devrions pas
cacher les résultats mais je ne veux pas créer une hystérie de masse alors que
je ne sais pas ce qui explique ces résultats" (Stolberg, 201).
Aucune mesure des désordres de stress biologique, non
plus que la prise en compte des premières études du NICHD qui relataient ces
conduites chez l'enfant carencé de maternage, ne fut incorporée à cette étude.
John Bowlby (1951), Peter Crook (1996) et Joseph Chilton Pearce (1977) nous
apportent de s‚rieux avertissements sur les dangers des soins institutionnels
de jour. Mieux encore, l'abandon par le NICHD, dans la fin des années 1970, de
sa responsabilité à entreprendre l'étude continue de l'abus et de la négligence
de l'enfant a retardé le progrès scientifique dans la compréhension des
origines de la violence et a empêché l'établissement de programmes sanitaires
nationaux, lesquels ont la réputation de prévenir la dépression, l'abus des
drogues et la violence.
Il reste à reconnaître que la cruauté, la brutalité et la
méchanceté qui terrorisent tant de nos enfants et jeunes à l'école primaire et
au lycée ont leurs racines dans le traumatisme émotionnel des séparations
mère-enfant associé à la maladie et aux soins institutionnels de jour. Ces
traumatismes collectifs émotiono-sociaux dans l'enfance, en particulier
lorsqu'ils sont combinés à l'abus sexuel dans l'enfance et l'adolescence, sont
suffisamment importants pour réduire l'efficace des conduites de
débrouillardise de l'adolescence contre le stress émotionnel et pousser nombre
d'étudiants au désespoir et à des actes de violence meurtrière ou suicidaire.
On estime qu'environ 20% de nos étudiants ont, à un moment ou à un autre,
envisagé le suicide.
Le docteur Belsky, membre de l'équipe de recherche du
NICHD, a publié ses plus récentes découvertes et conclusions concernant les
effets socio-émotionnels destructeurs des soins institutionnels de jour
précoces chez l'enfant et le nourrisson. Il est inexplicable que mention ne
soit pas faite de cette histoire de la recherche du NICHD dans "Des
neurones au voisinage", (Académie nationale des sciences) ou qu'elle ne
soit pas citée par le Docteur Berman, président de l'American academy of pediatrics,
qui incite les pédiatres à favoriser, chez l'enfant, le développement précoce
du cerveau (Belsky, 2001 ; Berman, 2001).
Nous avons aussi besoin de reconnaître le rôle des
systèmes théologico-religieux qui font du plaisir physique - considéré comme
immoral et coupable - un ennemi, et qui égalent à des valeurs morales la
douleur, la souffrance et la privation. Ces aberrants systèmes de valeurs
morales opposent des millions d'années de biologie de l'évolution (douleur = évitement
; plaisir = attrait) et ont mis en équivalence la féminité avec le péché, la
méchanceté et l'immoralité. Ces fausses valeurs moralo-religieuses ont retourné
notre corps contre lui-même : le mâle contre la femelle, les parents contre les
enfants, et les enfants contre les parents.
Nous savons maintenant que le plaisir intégré est la
"glu" de l'attachement et qu'il est nécessaire au développement de la
personnalité morale et des conduites morales. Si le plaisir physique naturel
est déni, la dépression et les plaisirs artificiels destructifs des drogues et
de la violence sexuelle s'ensuivent souvent.
Le passé est un prologue -
Rapport à la conférence présidentielle de la Maison blanche sur l'enfant de
1970
Jamais cette conférence de la
Maison blanche n'est venue à une époque de plus grand questionnement
national... La conférence peut définir et définira les problèmes. Elle peut
envisager de nouveaux savoirs, évaluer les succès et les échecs passés,
souligner des alternatives d'action.
Le président Richard Nixon, décembre 1969
Rapport minoritaire du président du forum 15, Urie
Bronfenbrenner.
Je désapprouve le documents annexé sur deux points majeurs.
Tout d'abord le rapport, à mon opinion, ne réussit pas à faire sentir l'urgence
et la gravité du problème posé au familles de la nation et à leurs enfants.
Deuxièmement, le document sous-estime et donc manque à alerter le lecteur sur
le r“le critique joué par l'industrie et le commerce - privé et public - à déterminer
le style de vie de la famille américaine et la manière dont les parents et les
enfants sont traités dans la société américaine.
L'avant-projet du rapport originel de la commission du
forum 15 commençait par la déclaration suivante :
Les familles américaines et
leurs enfants sont en danger, danger tellement profond et envahissant qu'il
menace le futur de notre nation. La source de ce danger n'est rien moins qu'une
négligence nationale de l'enfant par ceux qui sont prioritairement chargés de s'en
occuper : les parents d'Amérique.
Le comité éditorial a objecté à cette déclaration sur le
fondement qu'elle s'appliquait seulement à une minorité des enfants de la
nation et qu'il n'y avait donc pas d'urgence justifiée. Je désapprouve
fortement (p. 252) (Bronfenbrenner, 1970).
Pas grand chose n'a changé entre 1970 et 2002 pour ce qui
est de l'action sur cette recherche et sur l'urgence de ces réformes.
L'HUMAIN
FUTUR
Le cerveau humain est l'organe des émotions, des relation
sociales, des valeurs morales, du développement des connaissances et de
l'intellect. Le cerveau en développement de l'enfant est encodé ou programmé
soit pour la dépression, soit pour la joie ou le bonheur, pour la paix ou pour
la violence et pour l'égalité ou l'inégalité entre les hommes. Ce sont des conduites
enseignées enracinées dans la biologie de nos premières expériences de vie
(Montagu, 1971.
Le passage d'une culture violente à une culture pacifique
commence avec la transformation de l'individu qui, enfant, est mis sur un chemin
de vie de tolérance plutôt que de rejet, de joie et de bonheur plutôt que de
dépression, d'amour plutôt que de haine, de paix plutôt que de violence. Cette
transformation de l'individu requiert la construction d'un nouveau cerveau
culturel, intégrant et exprimant naturellement la paix, l'amour et le bonheur.
Les réformes suivantes sont essentielles si l'on veut
développer ce nouveau cerveau culturel de l'enfant et de l'adolescent :
1. La société doit encourager et soutenir les mères à
être des mères nourricières, ce qui inclut l'allaitement pendant 2 ans et demi
ou davantage.
2.
La société doit encourager et soutenir les mères (et les pères) à être des
parents nourriciers en favorisant le
portage de l'enfant sur le corps de la mère ou du père tout au long de la
journée, la première année de la vie.
3.
Toutes formes d'assouvissement intentionnel ou de douleur émotionnelle et de
punition doivent être éliminées de la vie de l'enfant, laquelle commence chez
de nombreux enfants mâles par la circoncision. www.montagunocircpetition.org
4.
La société doit encourager la sexualité naissante de l'enfant et des jeunes et
les soutenir dans l'expression naturelle de leur sexualité propre, libre
d'exploitation et de punition.
Les quatre principes ci-dessus sont tir‚s des Dix
principes d'attachement mère-enfant pour la santé, le bonheur et l'harmonie qui
«énoncent :
1.
Toute grossesse est ne grossesse désirée
2.
Toute grossesse doit recevoir des soins prénataux et nutritionnels particuliers
3.
Naissance naturelle
4.
Pas de circoncision
5.
Allaitement à la demande et pour deux ans au moins
6.
Contact corporel intime (portage de l'enfant) la première année de la vie
7.
Consolation immédiate (pas de pleurs prolongés)
8.
Bébés et enfants doivent être embrassés - pas de punition ou d'humiliation
physique
9.
Bébés et enfants doivent honorés (pas d'abus émotionnel, la sexualité naissante
est respectée)
10.
Les mères doivent être honorées et soutenues en tant que mères nourricière (pas
de crèches)
La mise en oeuvre de ces dix principes instaurerait une
structure de r‚forme culturelle plus complète en vue de créer des individus et
des cultures pacifiques. En clair, ces réformes ne sont pas possibles sans une
restructuration de la culture susceptible de permettre aux mères d'être des
mères nourricières et de les y d'encourager.
La législation nationale qui interfère sur l'attachement
mère-enfant doit être remplacée par une législation favorisant le nourrissage. Les
mères nourricières devraient être dispensées du Welfare reform act de 1996 qui
empêche l'allaitement et l'attachement dans des milliers de familles. Le besoin
de crèches institutionnelles pourrait être radicalement diminué si les fonds
publics actuellement utilisés pour entretenir ces entreprises commerciales l'étaient
pour soutenir directement les mères et les pères, politique dont l'efficacité
prouvée a été bien démontrée dans les pays scandinaves.
Des références à cet article et
des articles plus ‚tendus sur le sujet peuvent être trouvés sur :
www.TTFuture.org/Prescott.
D'autres études scientifiques
peuvent être trouvées sur www.violence.de.
LES ORIGINES DE L'AMOUR ET DE LA
VIOLENCE
Nouvelles vidéos et nouveaux
CD-ROM de James W. Prescott, Ph. D.
Le contact direct, idéalement
avec la mère, ses caresses affectueuses, le son de sa voix, son regard, tout
agit comme aliment formant les systèmes cérébraux physiques, émotionnels,
sexuels et cognitifs de son bébé en développement. Prescott résume, utilisant
les rares séquences historiques de son documentaire primé : Rock a bye baby, 15
années de recherches au NIH sur le comportement et le cerveau, incluant des
données sur l'allaitement, la séparation mère-enfant et l'impact de ces
facteurs sur le cerveau en développement. C'est un must... Inclue une
collection de films et présentations de télévision, rares et historiques,
comprenant la version intégrale du documentaire primé : Rock a bye baby, une
‚mission canadienne sur l'abus de l'enfant et deux interviews télévisées. les
anormalités du cerveau et du comportement sont dramatiquement portraitisées
chez les singes rhésus privés de mère. En supplément de cette rare vidéo, une
collection de documents de recherche courante et historique, étalée sur 40 années,
sur l'attachement mère-enfant, le développement du cerveau et la violence.
CD-ROM : 29,95$. Commande en
ligne : http://TTFuture.org/Origins