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Les petits
orgasmes sont semblables aux orgasmes clitoridiens
De
même que le clitoris est source de sensations intenses différentes des sensations
vaginales, le prépuce procure des plaisirs différents de ceux du gland. Manié avec
délicatesse, l'organe sexuel féminin (comme rappelé par le prix Nobel de médecine
Georges Wald[1])
de l'homme apporte des joies aussi exquises qu'infinies.
Accompagnés
d'un plaisir intense, les "petits
orgasmes en série" masculins[2] sont de brèves et répétitives (à intervalles de quelques secondes) contractions qui raidissent et redressent légèrement le
pénis en érection, et sont donc similaires aux orgasmes clitoridiens. Se produisant sans
éjaculation (la contraction provoque la fermeture du sphincter qui autorise le
passage du sperme des vésicules séminales dans l'urètre), ils n'impliquent pas
le muscle pubo-coccygien et doivent être distingués de l'orgasme ordinaire, des
orgasmes multiples et de l'éjaculation retardée ("edging"). A la
différence des contractions groupées en grappe du grand orgasme, celles-ci sont
isolées (quelques secondes entre chacune) et répétables à l'envi : 120 en 10
minutes, 1 toutes les 5 secondes, quelquefois plus, quelquefois moins. Ils sont l'apogée des
préludes de l'amour. Se produisant fortuitement pendant l'érection, ils
peuvent aussi être obtenus après pénétration, sans mouvement. Ils sont
également procurés par simple respiration profonde en gonflant bien le bas du
ventre, par caresse légère et lente, à sec, du périnée à l'extrémité du prépuce
en insistant sur le frein ou sur l'anneau de l'extrémité, par de petits étirements
du prépuce rétracté ou par de petites pressions du doigt sur le frein.
[1] Wald G. Circumcision. 1975.
http://churchandstate.org.uk/2012/12/what-jewish-nobelist-george-wald-had-to-say-about-circumcision/
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